PSG ‍: Malgré Donnarumma, Lama est fâché

PSG : Malgré Donnarumma, Lama est fâché

Ancien gardien emblématique du Paris Saint-Germain, Bernard Lama apprécie les qualités de Gianluigi Donnarumma. Pourtant, le spécialiste du poste constate une absence d’évolution chez les portiers modernes.

Une fois de plus, Gianluigi Donnarumma sera attendu au tournant cette saison. Le gardien du Paris Saint-Germain, qui s’est parfois troué depuis son arrivée, devra évoluer avec davantage de constance et surtout améliorer sa qualité de relance. Pas de quoi inquiéter Bernard Lama, séduit par l’Italien. « Il doit progresser dans son jeu aux pieds », a commenté l’ancien portier du PSG dans un entretien accordé à RTL.

« Ce sont de petits détails, de petites choses, mais qui sont importantes à ce niveau-là, a poursuivi le Guyanais. Il est vraiment impressionnant sur sa ligne. Des fois il sort des ballons, waouh ! Quand on voit son gabarit... C'est encore un jeune joueur, ça fait longtemps qu'il joue mais ça reste un jeune homme. Il est là pour confirmer ce qu'on pense de lui, pourquoi on est allé le chercher. »

Le reproche de Lama aux gardiens

Fan de Gianluigi Donnarumma, Bernard Lama n’apprécie pourtant pas certaines habitudes des gardiens modernes. L’ex-international tricolore estime par exemple que les derniers remparts se contentent de dévier les ballons. « Ce que je regrette, c'est de ne pas voir les gardiens capter les ballons, et d'entendre les journalistes parler de parades ou d'arrêts, a-t-il critiqué. C'est-à-dire que systématiquement, dès qu'un gardien touche un ballon : "quel arrêt !" Alors que le ballon est en corner et qu'il y a encore un danger. »

« Ça fait 50 ans que je le dis, je ne comprends pas. C'est là que je vois qu'il n'y a pas d'évolution chez les gardiens, c'est même l'inverse. Les positions qu'ils qu'adoptent ne sont pas naturelles. Un gardien ne doit pas perdre son naturel, il doit avoir de la sensibilité, il doit sentir les choses. D'une manière globale, je trouve qu'ils ne sentent pas suffisamment les choses », a regretté Bernard Lama.