La finale de la Coupe de France face à Angers ce samedi pourrait sceller l’avenir d’Unai Emery à la tête du PSG.
L’entraineur parisien a récemment été confirmé dans ses fonctions par son président, mais depuis l’épisode Laurent Blanc, qui avait même prolongé avant de devoir faire ses valises trois mois plus tard, les actes peuvent très bien contredire les paroles. Surtout si Paris devait laisser filer un titre national alors que les deux principaux objectifs ont été manqués. Mais ce vendredi, L’Equipe révèle qu’Unai Emery s’est mis le vestiaire à dos avec son comportement samedi dernier, à la fin du dernier match face à Caen. Frustré par l’égalisation de Malherbe qui a quelque peu gâché la fête, l’entraineur espagnol est rentré furibard. Seul problème, tous les joueurs s’étaient réunis sur le terrain pour fêter le départ de Maxwell. Tous sauf un. Et ce fut pareil pour la soirée de fin de championnat, sans Emery.
« À l’issue du match nul concédé contre Caen (1-1), les vice-champions avaient tenu à célébrer Maxwell. Tous s’étaient réunis sur la pelouse, sauf un. Unai Emery n’avait pas digéré l’égalisation des Normands et pestait encore. Mais c’est son absence que ses joueurs, eux, n’ont pas digérée. Certains en ont longuement parlé cette semaine, en des termes peu amènes. Pour eux, le coach, qui n’était pas non plus présent au restaurant avec ses joueurs plus tard dans la soirée, aurait dû être en mesure de faire la part des choses », narre ainsi le quotidien sportif, qui explique que la semaine a donc été agitée, Pastore et Di Maria subissant chacun une perquisition aux aurores dans le cadre d'une affaire de blanchiment de fraudes fiscales aggravées. Pas l’idéal pour préparer une finale.