PSG ‍: Kimpembe le fiasco, lynché dès son retour

PSG : Kimpembe le fiasco, lynché dès son retour

Pour son grand retour, Presnel Kimpembe est passé au travers de plusieurs actions défensives face à Troyes. Les médias suiveurs du PSG ne l'ont pas épargné ce dimanche. 

Le PSG a beau avoir sorti un documentaire de 26 minutes sur la rééducation de Presnel Kimpembe au Qatar pour revenir de blessure, cela ne garantit rien au sujet des performances sur le terrain. Le défenseur central, titulaire contre Troyes ce samedi après-midi dans un match où Paris était l’énorme favori, a totalement coulé. Si Christophe Galtier a pointé du doigt sa défense pour les trois buts encaissés, après les deux concédés face au Maccabi Haïfa, c’est aussi parce qu’il y a de grosses carences individuelles. Et l’international français, qui revenait certes d’une longue absence, a été pointé du doigt. Il a reçu la moins bonne note de l’équipe francilienne avec un 4/10 dans Le Parisien. « Son marquage élastique permet à Baldé de fusiller Donnarumma d’entrée. Il a retrouvé son autorité naturelle au fil des minutes mais connaît une nouvelle absence sur le second but », a souligné le journal local.

Kimpembe et son marquage élastique

L’Equipe donne de son côté un avis encore plus tranché avec un 3/10 et un commentaire lapidaire. « Pour sa première titularisation depuis sa blessure - ce peut être une explication -, il a connu une entame pénible dans chaque mi-temps et est impliqué sur deux buts : il manque de tranchant sur le premier but de Baldé (3e) et sur le second, il le laisse se retourner et frapper (52e) », souligne le quotidien national, pour qui Kimpembe ne peut pas non plus être définitivement jugé avec ce retour d’une longue absence. Mais le temps ne sera pas de trop avant la Coupe du monde, où le champion du monde est attendu pour être un cadré défensif des Bleus. A condition que Christophe Galtier lui fasse aussi confiance au PSG, car l’entraineur parisien semble particulièrement furieux des performances défensives de son équipe, même s’il n’a pas autant de choix qu’il le voudrait dans ce secteur de jeu.