PSG ‍: Achraf Hakimi victime d'un racket, son avocate accuse

PSG : Achraf Hakimi victime d'un racket, son avocate accuse

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Deux jours après les premières révélations sur les accusations à son encontre, Achraf Hakimi est toujours au coeur de la tempête.

Une jeune femme de 24 ans, qu’il avait abordé sur Instagram et fait venir à son domicile, l’a accusé de viol après être rentrée précipitement chez elle, témoignant devant le commissariat de police de son quartier sans toutefois porter plainte. Le joueur du PSG, qui ne jouait pas à la veille du match face à l’OM, l’avait bien fait venir chez elle en payant notamment sa course VTC, mais nie fermement tout geste déplacé alors que la jeune femme l’accuse d’avoir voulu le forcer à avoir des relations sexuelles. 

Devant les enquêteurs, la jeune femme a confirmé tous ses propos. De son côté, Acharf Hakimi s’est mis à la disposition de la justice et a donné son témoignage. Le parquet a ensuite décidé de le placer en garde à vue ce jeudi, même si cela ne l’a pas empêché de participer à l’entrainement du PSG ce vendredi. 

Son avocate parle de racket

Ce vendredi, peu après la divulgation de sa garder à vue, son avocat a publié un communiqué pour dénoncer des accusations mensongères, évoquant même une tentative de racket de la part de la jeune femme. « Après les quelques heures d’audition je retiens pour ma part que la dénonciatrice a refusé de déposer plainte, a refusé de se soumettre au moindre examen médical ou psychologique et a refusé d’être confrontée à Achraf Hakimi alors pourtant que l’accusation ne repose exclusivement que sur ses propos. En outre, il résulte selon moi des pièces qui sont entre les mains de la police judiciaire que Monsieur Hakimi a, dans cette affaire, été l’objet d’une tentative de racket », a expliqué Fanny Colin, l’avocate d’Achraf Hakimi. Cette dernière a rappelé que la mise en examen n’avait aucun caractère particulier, et était la mesure obligatoire suivant toute audition d’une personne faisant l’objet d’une accusation de viol. 

Avec cette décision, les avocats d’Hakimi vont pouvoir avoir accès à certaines pièces du dossier, et ainsi mieux se défendre face aux accusations qui sont toujours « fermement démentis » par le joueur du Paris SG.