Pour Kombouaré, il était normal de se faire virer du PSG

Pour Kombouaré, il était normal de se faire virer du PSG

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Il y a un de cela, Antoine Kombouaré prenait la porte au PSG, afin de laisser place libre à Carlo Ancelotti. Un choix plus en conformité avec le souhait des dirigeants parisiens d’attirer des grands joueurs, même si cela s’est fait, du moins d’un point de vue mathématique, au détriment du sportif puisque le PSG, premier à la trêve, avait terminé deuxième derrière Montpellier à la fin de la saison. Un procédé impitoyable qui n’a pas étonné plus que cela le technicien kanak, parfaitement lucide sur la fragilité de son poste, surtout quand des changements ont été opérés en haut lieu. 

« Il n’y a pas d’amertume. Certains ont même pensé que je ne disais rien car j’avais été acheté ! Je ne raisonne pas comme ça. Dès le départ, il était logique que des investisseurs viennent avec leurs hommes. Et leur première décision, dans ce cas, c’est de prendre les postes clés de président et d’entraîneur pour mener à bien leur projet. Ce sont les hommes qui bougent, pas les structures. Le PSG n’est pas le club de Kombouaré ou d’Ancelotti. Dans ce travail, il y a un début et toujours une fin. J’ai eu des offres (Belgique, autres pays du golfe Persique, Angleterre, Chine…), même de France, mais je ne voulais pas me trouver en face du PSG en Championnat. C’était trop tôt », a confié à L’Equipe celui qui est désormais pressenti pour entrainer Bordeaux la saison prochaine en cas de départ probable de Francis Gillot, même s’il espère bien poursuivre l’aventure jusqu’au bout à Al-Hilal. 

« Aujourd’hui, j’aimerais rester, car il y a aussi les quarts de finale de la Ligue des champions à partir de septembre. La “C 1”, c’est quelque chose ici », a confié l’ancien défenseur du PSG, qui pourrait toutefois devoir changer d’avis pour des raisons personnelles, sa femme ayant des difficultés d’adaptation à la vie en Arabie Saoudite, où le port du voile est obligatoire et où les femmes ne sont pas autorisées à conduire.