Parc des Princes ‍: La dernière offre d'Anne Hidalgo au PSG

Parc des Princes : La dernière offre d'Anne Hidalgo au PSG

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Les relations se tendent à nouveau entre le PSG et la Mairie de Paris depuis que Nasser Al-Khelaifi a menacé de construire un nouveau stade à Montigny-le-Bretonneux. La municipalité ne veut pas que le PSG quitte le Parc et lui propose un bon plan pour rénover le stade.

Le PSG doit-il jouer à l'extérieur de Paris pour continuer à grandir ? Nasser Al-Khelaifi pense que oui au vu de ses dernières réflexions. Le président du PSG envisage de quitter le Parc des Princes pour s'installer possiblement à Montigny-le-Bretonneux dans les Yvelines. La Mairie de Paris refuse toujours de vendre le Parc à son principal occupant, le PSG. Un départ du club parisien de son enceinte historique et surtout de Paris serait un chamboulement énorme. La municipalité ne le veut pas et tente de raisonner le PSG. Conserver le Parc des Princes tout en offrant des possibilités de développement au PSG, tel est le pari difficile tenu par les équipes d'Anne Hidalgo.

Le PSG, locataire du Parc pour un siècle ?

Dans le quotidien Le Parisien, Emmanuel Grégoire (premier adjoint) et Pierre Rabadan (adjoint aux sports) ont martelé vouloir trouver une solution et éviter le départ du PSG. Leur solution ? Proposer au PSG une location très longue durée du Parc des Princes. Cela prendrait la forme d'un bail emphytéotique, lequel s'étend de 18 à 99 ans avec un loyer modéré. Le PSG pourrait alors se projeter dans des rénovations d'ampleur pour agrandir le stade. 

Pour séduire le PSG, Emmanuel Grégoire rappelle que cet accord existe pour les courts de tennis de Roland-Garros. Cela n'a pas empêché le tournoi de moderniser ses deux plus grands courts dernièrement. « C’est ce qui se fait à Roland-Garros. La Fédération française de tennis y réalise des investissements de 490 millions d’euros, mais on le loue sur une durée tellement longue, environ 50 ans, qu’ils sont amortis. Les investissements que ferait le PSG seraient de toute façon épuisés en trente ans, après quoi il faudra en faire de nouveau. Ses intérêts seraient donc garantis », explique le premier adjoint d'Anne Hidalgo. Etre souple sans céder le stade au PSG. Une tâche pas évidente alors que le départ du club parisien serait surtout une catastrophe financière pour la Mairie de Paris, pas au mieux sur le plan financier depuis quelques temps.