OM ‍: Eyraud fait sauter les primes, le vestiaire rigole

OM : Eyraud fait sauter les primes, le vestiaire rigole

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Seul contre tous. Cette phrase pourrait être le titre d’un film ou d’une série, mais elle résume surtout la situation actuelle de Jacques-Henri Eyraud à Marseille.

En remerciant gentiment Andoni Zubizarreta jeudi soir, le président olympien s’est mis tout le monde à dos. André Villas-Boas bien-sûr, mais également les joueurs de l’Olympique de Marseille, très attachés au binôme que formaient le Portugais et le Basque. Dans la cité phocéenne, la situation est volcanique alors qu’une décision d’AVB est attendue d’un moment à l’autre quant à son avenir. En attendant des nouvelles de son entraîneur, qu’il souhaite garder et peut-être même prolonger, Jacques-Henri Eyraud continue de négocier avec les cadres de son vestiaire une diminution des salaires, toujours pas actée en dépit de la crise du coronavirus et de l’arrêt des compétitions. Mais à en croire les informations de L’Equipe, les négociations bloquent. D’abord organisé de manière collective, les entretiens entre Jacques-Henri Eyraud et les joueurs se déroulent maintenant individuellement.

Le président olympien tente de convaincre au cas par cas mais perd patience devant les refus qui se multiplient. « Agacé, il a laissé entendre aux joueurs récalcitrants qu’ils n’auraient plus jamais de prime » indique le quotidien national alors que les primes individuelles de qualification en C1 pouvaient aller de 200.000 à 600.000 euros pour certains tauliers du vestiaire cette saison. Une menace qui a bien fait rire la bande à Dimitri Payet laquelle a sous-entendu que cela ne changerait finalement pas grand-chose par rapport à d’habitude, comme si les primes n’étaient pas toujours payées à Marseille. Dos au mur, « JHE » s’en est remis au très populaire Villas-Boas afin de convaincre les joueurs de baisser leurs émoluments. Mais preuve qu’il est seul contre tous, le président marseillais s’est heurté au refus de son entraîneur, lequel estime que ce n’est pas à lui de mener ce genre de négociations. Une nouvelle illustration du climat volcanique qui règne à Marseille, où l’on n’aura finalement pas fêté bien longtemps la qualification en Ligue des Champions…