Le PSG n'a pas triché pour recruter Donnarumma

Le PSG n'a pas triché pour recruter Donnarumma

Arrivé au Paris Saint-Germain libre de tout contrat, Gianluigi Donnarumma est persona non grata à Milan. Mais Leonardo s'est défendu d'avoir oeuvré dans l'ombre pour recruter le gardien de but.

Gianluidi Donnarumma a passé un sale moment mercredi à San Siro, et pas seulement parce que l’Italie a été éliminée par l’Espagne en Ligue des Nations. En effet, le gardien de but de la Squadra Azzurra a été conspué pendant toute la rencontre par les supporters italiens, essentiellement milanais, lesquels ne digèrent toujours pas son départ pour le Paris Saint-Germain lors du dernier mercato pour zéro euro. En larmes, Donnarumma a rejoint les vestiaires sous les huées, ce qui a forcément provoqué des vagues en Italie, où certains ont rappelé que le portier du PSG avait tout de même largement contribué à la victoire italienne lors du récent Euro et qu’il ne fallait pas tout mélanger. C’est dans ce contexte très fort que Leonardo a été interrogé concernant la signature de l’ancien gardien de but milanais à Paris en tant que joueur libre. Une énorme opération pour le club de la capitale, dont certains pensent qu’elle a été préparée très longuement à l’avance entre le PSG et Mino Raiola, l’agent de Donnarumma.

Leonardo n'a pas négocié avant juin pour Donnarumma

Invité du Festival dello Sport, organisé à Trente par la Gazzetta dello Sport, le directeur sportif brésilien du Pari Saint-Germain s’est vivement défendu d’avoir comploté dans l’ombre pour faire venir Gianluigi Donnarumma une fois ce dernier libéré de son contrat avec l’AC Milan. « Nous n’avons jamais contacté Gianluigi Donnarumma avant le mois de juin. Nous avons ouvert des négociations pour signer Gianluigi une fois qu’il était libre, suite à l’annonce de Paolo Maldini, le directeur sportif de l'AC Milan, qui  fin mai avait annoncé que le joueur voulait partir », a expliqué Leonardo, sans toutefois réellement convaincre. Car la signature du gardien de but italien au PSG était évoquée depuis de longs mois dans toute la presse italienne.