Le PSG et City tremblent, Newcastle arrive

Le PSG et City tremblent, Newcastle arrive

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C’est l’énorme coup de buzz de cette semaine. Newcastle a été racheté par le fonds souverain de l’Arabie Saoudite, qui en fait potentiellement le club dont le propriétaire est le plus riche de la planète.

A côté du Royaume saoudien, même le Qatar et les Emirats Arabes Unis, qui possèdent le PSG et Manchester City, sont un cran en-dessous au niveau de la puissance financière. Cela peut donc faire de gros dégâts, même si les boucliers mis par la Fédération Anglaise par rapport aux méthodes employées en Arabie Saoudite ont vite sauté. Une preuve aussi du pouvoir souvent insoupçonné de ces fonds qui investissement, directement ou indirectement, dans les plus grandes entreprises au monde. Mais quand cela touche au football, cela fait beaucoup de bruit, surtout que l’ordre déjà dérangé par Manchester City et le PSG ces derniers années, ou même Chelsea et ses fonds russes auparavant, pourrait donc bien être de nouveau bouleversé. C’est en tout cas l’ambition des Magpies. 

Le PSG et City sont prévenus

« Bien sûr, nous avons les mêmes ambitions que Manchester City et le PSG en termes de trophées, c'est vrai, mais cela prendra du temps. Oui, nous voulons gagner la Premier League d'ici cinq à dix ans. Cette prise de contrôle est extrêmement transformatrice. Nous voulons voir des trophées. Mais pour cela, nous avons besoin d'investissements, de temps, de patience et de travail d’équipe », a expliqué Amanda Staveley, femme d’affaire britannique qui a fait l’intermédiaire entre Newcastle et l’Arabie Saoudite, et fondatrice de PCP Capital Patners, qui a une place au chaud dans le consortium qui a racheté Newcastle, et siègera au conseil d’administration des Magpies. « Nous avons toujours pensé que le moment d'être audacieux et de faire des investissements, c'est quand le marché est volatile », a ainsi fait savoir la femme d’affaires, qui a su relancer cette opportunité au moment où le Covid a fragilisé le monde du football, tandis que le Brexit a aussi mis à mal l’économie anglaise. Pour les Saoudiens, il n’y avait plus qu’à se baisser pour ramasser un club mis en vente depuis plus de deux ans.