Le Brésil sort un bouclier anti-pression pour Neymar

Le Brésil sort un bouclier anti-pression pour Neymar

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Pour les derniers matchs avant d'entrer en mode Coupe du monde, le Brésil n'a pas voulu jouer au pays. La Seleçao s'est installée en France, pour permettre à Neymar et ses coéquipiers de se préparer sereinement. 

Les éliminatoires de la Coupe du monde sont terminés, en Amérique du Sud comme ailleurs, et le Brésil en profite pleinement pour rester en Europe. Et même en France. Avant le match de ce vendredi face au Ghana, au Stade Océane du Havre, la Seleçao a décidé d’établir ses quartiers dans la cité normande. En toute discrétion, les internationaux brésiliens profitent d’un point de chute en Europe qui leur évite un long aller-retour au pays, car quasiment toute la sélection évolue sur le Vieux Continent. Au départ, il était question pour le Brésil de loger à Londres pour des raisons commerciales, mais Tite a imposé de rester en France tout au long de cette mini-tournée, puisque le match suivant aura lieu au Parc des Princes, mardi à Paris. 

Le Brésil évite Londres et préfère la France

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Autant dire qu’un joueur comme Neymar, mais aussi Marquinhos, sera comme chez lui avec cette trêve internationale qui lui convient parfaitement. Et si le Brésil a décidé de ne pas jouer devant ses propres supporters, il y a une raison à cela. Le but est d’éviter toute l’agitation qui peut précéder une Coupe du monde, avec une grosse pression, voire parfois des supporters qui vont secouer un joueur car il est originaire d’un club rival. Pas question de tout cela au Havre, où la tranquillité règne et où Tite a même laissé les premiers entrainements de la semaine ouverts à la presse tout du long. 

Le Brésil s'évite des situations tendues

Une tranquillité qui fait du bien à Neymar, qui sait l’énorme pression qu’il y a sur ses épaules au pays, après sa blessure en 2014 et son échec polémique en 2018. En France, Neymar est aux petits oignons et cela évite d’éventuelles contrariétés, voire des tentations en cas de retour au Brésil. « Par le passé, quand la sélection jouait au Brésil, au nord-est notamment, il est arrivé que certains supporters lancent des drapeaux, des objets sur des joueurs brésiliens, mais issus d'équipes rivales. En Europe, les gens sont gentils, ils sont très contents de les voir », a souligné dans les colonnes de L’Equipe un journaliste brésilien de TV Globo, Marcelo Courrege. Une preuve que le Brésil souhaite plus que tout mettre ses joueurs, et notamment Neymar, dans les meilleures conditions à deux mois de la Coupe du monde au Qatar où la Seleçao est de plus en plus souvent perçue comme l’un des favoris.