Tony Parker au gouvernement, l’OL dans l'embarras ‍?

Tony Parker au gouvernement, l’OL dans l'embarras ?

Réélu Président de la République Française dimanche dernier, Emmanuel Macron va prochainement nommer un nouveau Premier Ministre, et un nouveau gouvernement.

Chacun fait bien évidement ses jeux sur qui pourrait occuper tel poste. Et en ce qui concerne le Ministère des Sports, le nom de Tony Parker revient avec insistance. Pour ce poste beaucoup moins prisé par le passé, et qui n’est même pas à l’heure actuelle un ministère indépendant mais rattaché à l’Education Nationale, la possibilité de voir Roxana Maracineanu continuer sa mission est assez faible, le président réélu ayant l’intention de mettre beaucoup de nouvelles têtes dans son gouvernement. L’ancien basketteur possède énormément d’atouts dans sa manche, et il fait désormais figure de favori selon L’Equipe. Il est tout d’abord revenu vivre en France après de longues années aux Etats-Unis en raison de sa carrière en NBA, et il s’est impliqué dans plusieurs actions. Y compris au gouvernement avec son rôle d’ambassadeur pour l’allocation « Passe Sport » en faveur des jeunes et du sport. Il est considéré comme un proche d’Emmanuel Macron, et son nom est apparu comme un soutien au début de sa campagne, sans non plus que ce soit trop mis en avant. 

L'OL pourrait changer d'interlocuteur pour son développement

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Connu pour être un businessman attentif aux investissements, porté sur le développement de société françaises à l’international, l’ancien meneur de San Antonio est très actif. Il a racheté le club de basket de Lyon-Villeurbanne, l’ASVEL, et s’est rapproché à tous les niveaux de l’Olympique Lyonnais, au point d’être considéré bien souvent comme le futur patron du club rhodanien après Jean-Michel Aulas. Ce n’est pas fait, même s’il s’est toujours dit flatté par cette possibilité. Son entrée au gouvernement aurait le mérite de faire l’unanimité, même si l'OL devra mettre en suspens quelques discussions de développement avec Tony Parker, et trouver donc simplement un autre interlocuteur. En dehors du prestige de la fonction, elle pourrait aussi ne pas convenir à « TP ». Le salaire est considéré comme secondaire avec 10.000 euros par mois, lui qui est dans d’autres sphères bien évidemment, mais surtout, il serait obligé de mettre de côté ses sociétés, ses activités et ses investissements pour éviter tout conflit d’intérêt. Des freins réels à son appétit pour le business dans le sport, et qui pourrait notamment faire le bonheur d’une ancienne joueuse de football également citée parmi les candidates. La future ministre des sports pourrait être Laure Boulleau selon L’Equipe, qui met en avant sa carrière respectée, sa reconversion réussie dans les médias et son implication dans plusieurs actions auprès du ministère par le passé.