Dans une situation financière délicate, l’OL espère boucler plusieurs grosses ventes dans les semaines à venir. Georges Mikautadze fait partie des joueurs à forte valeur marchande et Lyon n’entend pas le brader.
L’Olympique Lyonnais sera fixé mercredi sur son sort après son passage en appel devant la DNCG.
Le club rhodanien risque une relégation en Ligue 2 et même en cas de maintien, l’heure sera à l’austérité la plus stricte dans la capitale des Gaules. Après la mise à l’écart de John Textor, plus question pour les nouveaux dirigeants de l’OL de prendre des risques financiers et de mettre le club rhodanien en péril. Pour assurer la pérennité du club, plusieurs ventes de joueurs sont donc envisagées. Les départs de Lucas Perri et de Malick Fofana, courtisés en Premier League, ne font presque aucun doute et dans l’idéal, l’OL espère récupérer entre 60 et 80 millions d’euros de ces deux ventes.
Un autre joueur à forte valeur marchande a des chances de partir : Georges Mikautadze. Pour son attaquant géorgien, il semblait que l’OL attendait autour de 20 millions d’euros. Mais dans son édition du jour, le Corriere dello Sport révèle qu’en vérité, Lyon sera bien plus gourmand pour vendre l’ancien attaquant du FC Metz. Le média italien, qui suit ce dossier de près en raison de l’intérêt de l’AS Roma, nous apprend que l’OL réclame désormais 40 millions d’euros pour se séparer de Mikautadze.
L'OL exige maintenant 40 ME pour Mikautadze
Un prix qui gonfle en grande partie en raison de l’intérêt soudain de Sunderland, promu en Premier League cette saison et qui souhaite faire venir le numéro 69 de l’Olympique Lyonnais lors de ce mercato. A ce prix, l’AS Roma ne s’alignera pas d’autant que le club de la Louve a d’autres pistes comme celles menant à Krstovic de Lecce et à Ferguson de Brighton. Georges Mikautadze aura donc sans doute le choix entre rester à Lyon cet été ou découvrir la Premier League chez un promu, à savoir Sunderland. A moins que des clubs plus huppés ne viennent toquer à la porte de l’OL dans les semaines à venir, faisant ainsi monter les enchères davantage pour le plus grand bonheur de Michele Kang.