Le communiqué de John Textor, Jean-Michel Aulas ne l'a pas digéré et le dirigeant historique de l'OL a immédiatement fait savoir son avis sur la gestion de l'Américain.
Voila qui ne va pas arranger les relations entre John Textor et le journal L’Equipe. Le quotidien sportif, visé par le propriétaire de l’Olympique Lyonnais pour ses différents articles de ces derniers jours sur la gestion dangereuse et déséquilibrée du club par l’Américain, a fait l’objet d’un communiqué au vitriol sur ses approximations économiques ce jeudi soir. Mais dans son long communiqué, l’OL a aussi égratigné la direction précédente, l’accusant d’être à l’origine des pertes et de la situation compliquée que traverse le club. Un tacle adressé à Jean-Michel Aulas en guise de dédouanement, et qui ne plait pas du tout à l’intéressé. Immédiatement, celui qui à l’on prête des intentions politiques à la Mairie de Lyon, a contacté L’Equipe pour donner sa version des faits, et rappeler que John Textor avait hérité d’un club en bonne santé, et qu’il avait fait les choses à sa façon par la suite.
Les ennuis avec la DNCG, Aulas ne connait pas ça
Clarification de John Textor concernant les récentes informations relatives à l'Olympique Lyonnais et à Eagle Football
— Olympique Lyonnais (@OL) May 8, 2025
À l'attention des supporters de l'Olympique Lyonnais,
Je comprends que l'Olympique Lyonnais doit faire face à de nombreux défis dans le contexte économique… pic.twitter.com/WGYG3lPfJn
« Quand nous avons vendu, le club avait certes des dettes mais aussi pour 800 à 900 millions d'actifs. Simplement, John (Textor) ne voulait plus dépendre des banques françaises, il a voulu rembourser immédiatement le PGE (prêt garanti par l'État) de 120 millions d'euros et il a refinancé la totalité du stade, qu'on avait presque fini de payer. En réalité, plus de 600 millions sont entrés dans les caisses et la dette a doublé dans le même temps. Je ne veux pas en rajouter, mais sous ma présidence, l'OL n'avait jamais eu de problème avec la DNCG ni avec l'UEFA ! », a balancé JMA, qui n’a clairement pas digéré le fait de se faire éjecter au bout de quelques mois de présidence une fois la vente effectuée.
Si depuis, le dirigeant historique lyonnais a fait la paix avec Textor, il a tout de même glissé un petit tacle bien senti sur la façon de faire de l’Américain. « Moi, je ne voulais pas vendre. Ensuite, pendant trois ans, je devais assurer le service après-vente, justement. Mais j'ai été viré comme un malpropre au bout de cinq mois, il y a deux ans », a résumé Aulas, pour qui John Textor a beau jeu de l’accuser de tous les maux alors que l’OL est en grande difficulté financière.