La Coupe du monde des clubs a débuté ce samedi. Dans quelques heures, Botafogo entrera en lice. La performance du club brésilien sera scrutée par l'OL, son partenaire chez Eagle. Un beau parcours des Brésiliens offrira le jackpot à John Textor.
Décriée par de nombreux observateurs qui la jugent inutile et nocive pour la santé des joueurs, la Coupe du monde des clubs a débuté samedi soir à Miami. Il n'est pas sûr que le public réponde présent en Europe et dans les stades américains. Par contre, les clubs engagés ne vont pas galvauder cette compétition. Tout d'abord, ils aimeraient ajouter ce nouveau tournoi à leur palmarès. De plus, le Mondial des clubs est très rentable sur le plan financier. La FIFA offre plus de 874 millions d'euros à se partager pour les 32 qualifiés. Une belle récompense pour les plus puissants, une aubaine pour une formation comme Botafogo.
Jusqu'à 110 millions d'euros à gagner pour Botafogo
Le club brésilien fait partie de la galaxie Eagle Football aux côtés de l'
Olympique Lyonnais notamment. Ces deux clubs ont souvent du mal à avoir des comptes équilibrés avec la gestion très spéciale de John Textor. Ainsi, le Mondial des clubs est une bouffée d'air frais pour Botafogo. Comme le relate le site
Olympique et Lyonnais, la formation carioca est assurée de gagner au moins 13,3 millions d'euros pour sa participation au premier tour. Une somme qui augmentera d'1,7 million d'euros à chaque match gagné. Le plus accessible contre Seattle a lieu dès dimanche soir. Un match nul rapporte lui plus de 800 000 euros.
Un petit pactole qui sera encore plus important en cas de qualification en huitièmes de finale. Ce sera 6,5 millions d'euros en plus dans les caisses avec un huitième de finale. Cet argent est très hypothétique puisque Botafogo affrontera le PSG et l'Atlético Madrid dans son groupe. Un potentiel succès final du club brésilien lui rapportera la somme de 109,8 millions d'euros. Ce serait un véritable exploit mais, avec la fatigue des équipes européennes, il est toujours permis de rêver. L'OL peut aussi se frotter les mains. John Textor a pris l'habitude de mutualiser les coûts mais aussi les recettes entre ses différentes entités. Une bonne raison pour forcer les supporters lyonnais à suivre cette compétition avec assiduité.