Dans le viseur de la DNCG, l’Olympique Lyonnais continue de s’enfoncer. Le club rhodanien fait l’objet d’une procédure de l’URSSAF en raison d'un retard de paiement de cotisations. Pas de quoi inquiéter le propriétaire John Textor qui assure que le problème a bien été réglé.
L’Olympique Lyonnais n’a vraiment pas besoin de ça. Alors qu’il doit rassurer la DNCG, le récent sixième de Ligue 1 s’est encore distingué pour de mauvaises raisons. Le problème concerne évidemment les finances du club rhodanien, cette fois dénoncé par l’URSSAF. L’organisme a lancé une procédure devant le tribunal de commerce suite à un retard de paiement de cotisations. Le montant exact n’est pas révélé mais le média spécialisé Olympique-et-lyonnais parle de « plusieurs millions d’euros ».
Procédure lourde engagée par l’URSSAF et qui en dit long sur la santé financière cata de l’Olympique Lyonnais.
— Mathieu Grégoire (@Serguei) May 23, 2025
L’URSSAF a saisi le tribunal de commerce pour devenir un créancier « privilégié » de l’#OL pic.twitter.com/UqZYzSpwUM
Quoi qu’il en soit, cette démarche permet à l’URSSAF de devenir créancier privilégié au cas où l’Olympique Lyonnais devait être placé en redressement judiciaire. C’est donc une manière d’assurer ses arrières après plusieurs tentatives vaines pour récupérer la somme attendue. L’initiative de l’URSSAF souligne encore un peu plus la situation de crise économique chez les Gones. LA DNCG risque de ne pas apprécier, sachant que le propriétaire John Textor est attendu de pied ferme pour son audition prévue le mardi 24 juin.
Pas de panique, Textor a tout réglé
Conscient du danger, l’Américain s’est tout de suite montré rassurant. Selon le club, la somme réclamée par l’organisme « a déjà été réglée » avant le lancement de la procédure. La direction contactée par nos confrères « assure travailler en lien étroit avec l'URSSAF ». Cette dernière se serait donc inquiétée pour pas grand-chose… En attendant, l’Olympique Lyonnais devra se montrer plus convaincant devant le gendarme financier. Outre la menace d’une rétrogradation administrative en Ligue 2, le club avait subi une interdiction de recrutement ainsi que l’encadrement de sa masse salariale en novembre dernier.