Les temps sont durs à l'OL, où une décision du club a eu le don de faire hurler les spectateurs du Groupama Stadium, qui n'apprécient guère qu'une option devienne payante dans l'achat de leur billet.
« On remplit si facilement le stade pour se mettre des barrières supplémentaires ? ». Laurent Prud’homme, assez actif sur les réseaux sociaux, s’est fait interpeller de manière régulière depuis dimanche. En effet, pour les billets achetés sur le site internet du club lyonnais, il est désormais demandé 2 euros de plus pour pouvoir imprimer ses tickets à la maison. Le fameux e-billet, qui ne coûte donc rien en impression à l’OL, est payant pour pouvoir y accéder, alors que partout en France, c’est la norme de l’imprimer chez soi, ou bien de le mettre sur son téléphone. La décision de l’Olympique Lyonnais a eu le don de faire hurler les suiveurs et les spectateurs du club rhodanien, qui ont ironisé sur le montant demandé, équivalent au prix actuel de l’action Eagle de John Textor.
L'OL promet du changement
🚨 @PFonsecaCoach est notre nouvel entraîneur ! 🔴🔵
— Olympique Lyonnais (@OL) January 31, 2025
Bienvenue, Paulo ! 🤝
Plusieurs plaintes qui se sont remontées au service de communication de l’OL, qui a expliqué que cette mesure ne touchait pas les abonnés, mais qu’elle permettait de payer les frais liés à la plateforme de billetterie. Le club rhodanien a aussi précisé que cette nouveauté était mise en place provisoirement, même si cela ressemble à un raccrochage aux branches. « Il s’agit d’une expérimentation, uniquement pour les comptes classiques, puisque les MyOL, sympathisants et abonnés, n’y sont pas soumis, confie l’OL au Progrès, avant d’expliquer que du nouveau allait arriver. « Le club réfléchit à une refonte globale de sa plateforme de fidélité, afin de la rendre plus lisible et attractive », a conclu le club de John Textor, qui sait que c’est surtout le côté symbolique de demander deux euros aux spectateurs voulant imprimer leur billet qui fait très mal dans cette histoire.