Tout comme pour l'OM, on a souvent prêté à des investisseurs saoudiens la possibilité de racheter l'Olympique Lyonnais. Mais, cela ne sera probablement jamais le cas, car l'OL a une image désastreuse dans les pays du Moyen-Orient explique Hugo Guillemet.
A l'heure où John Textor a démissionné de son poste à la tête de l'Olympique Lyonnais, et que c'est Michele Kang, milliardaire américaine, qui a pris au moins provisoirement les commandes du club rhodanien, certains se demandent si l'intérêt pour l'OL n'aurait pas été d'être vendu à de richissimes saoudiens, histoire de ne plus avoir des soucis financiers. Dans le passé, plusieurs rumeurs ont circulé sur l'intérêt des Saoudiens ou des Emiratis pour le club rhodanien. Mais pour Hugo Guillemet, si effectivement cela a bien été le cas, l'image que donne l'Olympique Lyonnais dans ces pays n'est pas bonne du tout, et cela empêche toute transaction. Pour le journaliste de L'Equipe, les explications sont simples, même si elles ne sont pas agréables à lire pour les supporters de l'
OL, ou du moins une petite frange d'entre eux.
L'OL traîne une sale image au Moyent-Orient
Sur X, Hugo Guillemet a répondu sans langue de bois aux interrogations sur une vente possible de Lyon. « Les intérêts (réels) de fonds du golfe (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis…) ne sont jamais allés plus loin que la prise de renseignements ces dernières années, car l’image véhiculée à l’international est trop mauvaise (incidents tribunes/parcages notamment). Je n’émets pas un jugement. Je te dis qu’il y a eu des possibilités, mais que ça a freiné à cause des risques liés à ça notamment. Les images de ouf genre cagoules bagarre PFC, cartes identité brandies en parcage, ça a des répercussions, car ça tourne dans les médias généralistes. Cela ne paraît rien, mais genre par exemple la fille voilée qui a pris des coups de coude en 4k, vu que ça a fait le tour des RS et médias généralistes type Le Monde, ce sont des trucs qu’ils évoquent (parmi d’autres, dont l’éloignement du stade et l’accès compliqué). L’argument ce n’est pas le mien, c'est le leur, je ne dis pas qu’il est valable et je n’ai pas d’avis personnel là-dessus, je m’en fous », a confié le journaliste de L'Equipe.