L’OL frappe fort, les hooligans virés, la police en renfort

L’OL frappe fort, les hooligans virés, la police en renfort

Le timing est capital dans ce dossier brulant. A l’approche de la réunion de la FFF qui permettra aux dirigeants de s’expliquer juste avant les sanctions qui seront prononcées, l’Olympique Lyonnais a déjà décidé d’agir contre les « supporters » qui ont perturbé le match de Coupe de France face au Paris FC vendredi dernier.

Si pour le moment, Jean-Michel Aulas et l'OL préfèrent rester silencieux face aux nombreux attaques, notamment du président du Paris FC, il a été décidé de prendre le taureau par les cornes et d’étudier à la loupe les premières images vidéo à sa disposition. De nombreux fauteurs de trouble ont pu être identifiés de la sorte, et cela a débouché directement sur des envois de lettre recommandée d’exclusion de stade pour une durée de 18 mois.

Il s’agit là de la mesure maximale possible légalement, et qui vise ceux que l’on peut qualifier de « hooligans » du club. Pour le moment, seuls quelques courriers sont partis, visant à chasser des tribunes des personnes qui n’ont de toute façon visiblement aucun intérêt réel pour le football. Mais comme le précise L’Equipe, ces exclusions permettent aussi à des plaintes nominatives de pouvoir être effectuées, ce qui pourrait déboucher sur des sanctions devant la justice, et notamment des interdictions de stade plus longues, jusqu’à 5 ans. Et ce n’est que le début.

La police va aider l'OL

Dans le but d’identifier les fauteurs de trouble, notamment ceux qui portaient une cagoule, l’OL va mettre la main ce mardi sur de nouvelles images du stade Charléty, et espère ainsi remonter pour identifier des hooligans en plus. En plus de cela, des images de supporters encore non identifiées ont été transmises à la police, pour recouper avec des fichiers ou aider à trouver un maximum de personnes que l’Olympique Lyonnais veut plus que jamais ne plus voir dans ses tribunes. Une chasse à l’homme qui permet aussi à l’OL de montrer que la leçon a été comprise après les débordements dans les tribunes du Paris FC, même si cette volonté de répression ne risque pas de peser beaucoup dans la décision finale de la FFF, qui sera possiblement très lourde.