John Textor a assuré que les relations avec l'UEFA étaient excellentes, tout en reconnaissant des discussions récentes sur la santé financière de l'OL. Les sanctions sont quasiment inévitables.
Malgré son communiqué qui se voulait à moitié rassurant ce jeudi soir, l’Olympique Lyonnais s’apprête à vivre des semaines compliquées. La DNCG l’attend au tournant sur sa trésorerie et son bilan, la FIFA le somme de payer les indemnités de formation, et l’UEFA met désormais le nez dans les comptes de l’OL au sujet du fair-play financier. John Textor a beau avoir sorti son chapeau de cow-boy et son assurance habituelle pour dire que les discussions avec l’instance européenne avaient été très positives, cela ne change absolument rien à la situation. Le train de vie est supérieur aux recettes, et très largement, y compris avec la tolérance pour les nouveaux propriétaires de clubs. L’UEFA a donc proposé un accord à l’amiable pour éviter que l’enquête aille jusqu’au bout, ce qui peut mener à l’exclusion des compétitions européennes.
L'UEFA va surveiller l'OL pendant des années
OL : Ares Management perd patience ! https://t.co/hNWKG8IRS5
— Foot01.com (@Foot01_com) May 9, 2025
Résultat, Le Progrès confirme la tendance très forte ce vendredi, à savoir que l’OL va avoir des restrictions et des pénalités dans les mois à venir concernant ses futures participations européennes. Ce sera très certainement une amende, d’au moins 10 millions d’euros, pour commencer. Ensuite viendront les restrictions sur les transferts ou la masse salariale, ou sur les joueurs à inscrire en Coupe d’Europe. La suite pourrait être encore plus salée si les comptes de l’OL ne vont pas dans le bon sens, car une fois la surveillance lancée, elle dure sur plusieurs années avec des exigences pour aller vers le vert au niveau comptable. Un gros coup de pression en plus sur John Textor, qui est réellement dans les cordes en cette fin de saison.
Les supporters de l’OL l’attendent au tournant, eux qui lui ont fait confiance malgré son système de multi-propriété et ses décisions transversales entre ses différents clubs qui sont parfois difficiles à suivre. Mais inutile de préciser que les instances ont décidé de ne rien passer, que ce soit en France ou à l’étranger.