Un médecin du Qatar vient innocenter Galtier

Un médecin du Qatar vient innocenter Galtier

Accusé de harcèlement et de discrimination pendant son passage à l’OGC Nice, Christophe Galtier s’est défendu devant le tribunal correctionnel ce vendredi. Pour appuyer ses arguments, l’entraîneur français peut compter sur le témoignage d’un médecin arrivé en provenance du Qatar.

Christophe Galtier n’a jamais changé sa version. Depuis les accusations de son ancien directeur sportif Julien Fournier, l’ex-entraîneur de l’OGC Nice dément catégoriquement les faits de harcèlement et de discrimination. Le natif de Marseille s’est donc de nouveau défendu devant le tribunal correctionnel ce vendredi en revenant sur la gestion du ramadan chez ses joueurs. « La période du ramadan et notamment du jeûne pendant les matchs est une vraie problématique », a expliqué le technicien pendant son procès.

« Cette discussion que j'ai eue avec Olivier Dall'Oglio (son ancien directeur des opérations au Gym, ndlr) visait à rappeler qu'il faudrait la préparer en amont, a-t-il ajouté. (…) Je sais que sur la période du ramadan, des matchs décisifs vont se jouer, notamment avec des semaines à trois matchs. Mon vécu, à la fois en tant qu'adjoint mais à la fois en tant qu'entraineur, me permet de savoir que cette fenêtre-là est importante car il faut anticiper beaucoup de choses. » Et pour appuyer les arguments de Christophe Galtier, la défense a fait appel à un spécialiste de la médecine sportive.

Galtier s'est emparé d'un sujet tabou

Le docteur Hakim Chalabi, directeur général adjoint de l'hôpital Aspetar au Qatar, a en effet souligné la nécessité de ménager les joueurs en plein jeûne. « C'est un sujet tabou alors que c'est un sujet de santé, a-t-il regretté. La gestion du ramadan peut être dangereuse. La santé des athlètes peut être affectée. Il y a un risque de blessures musculaires. Si l'on n’intègre pas ce phénomène de société, c'est une erreur majeure. Ce n'est jamais abordé dans la formation des entraîneurs, et pas seulement dans le football. Mais pire que ça, ce n'est même pas abordé dans les études de médecine et notamment de médecine du sport. » Christophe Galtier, lui, s’en serait préoccupé.