En dépit des absences, Nice a fait son match à Lorient, mais repart de Bretagne avec zéro point. Les Aiglons auraient pourtant pu prétendre au match nul mais le manque d’efficacité offensive a pesé lourd, même si le fait d’avoir fait jeu égal à bien des égards avec Lorient peut s’avérer rassurant pour la suite. Toutefois, à l’heure actuelle, les Azuréens commencent à s’enfoncer dangereusement à leur 19e place, à désormais trois points de Valenciennes, premier non-relégable.
« Sur ce qu'on avait prévu de faire, on ne peut pas être déçu même si le résultat nous reste en travers de la gorge. Ce n'est pas une injustice car s'il y a but c'est qu'il y a eu erreur. C'est un coup de frein dans l'élan donné à notre match mais on n'a pas baissé pavillon. La fin me prouve que les joueurs n'ont pas envie d'en rester là, ils n'ont pas envie de mourir, ils ont envie de combattre. Je suis triste pour eux compte tenu de leur investissement, on a bien fait les choses à 95%. Il y a eu des bons arrêts, des sauvetages miracles mais il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. On est dans le dur mais on va continuer à travailler. C'est quand on croit la cause perdue que les vertus des hommes ressurgissent. Aujourd'hui il y a eu de la qualité mais il nous manque d'un peu d'opportunisme, de savoir saisir nos occasions. Cela n'a pas voulu nous sourire. Ce sont les points qui nous manquent cruellement, un fossé peut se creuser. Il faut reconstruire notre avenir pierre par pierre », a expliqué René Marsiglia, qui sait que sa formation jouera gros la semaine prochaine avec la réception d’une formation rennaise en réussite loin de ses bases cette saison.
