L’OM ne répond plus à l'extérieur

Marseille a perdu l’occasion de mettre la pression sur les prétendants au titre en s’inclinant 2-1 à Nice. Une nouvelle fois décevant en déplacement, l’OM n’a plus gagné loin du Vélodrome depuis le 4 octobre, et cela commence à faire beaucoup. 

Après plus de trois mois sans victoire à l’extérieur, Marseille avait l’occasion de remettre les choses au clair ce vendredi à Nice, et reprendre la tête du classement par la même occasion en attendant la suite du week-end. Mais encore fallait-il digérer le ravalement total de la défense, mis à mal d’entrée de jeu par des Niçois volontaires, mais imprécis dans la finition, à l’image de ce tir trop croisé de Pléa (8e). L’OM avait aussi du répondant, et Batshuayi, placé en pointe, manquait une reprise de volée acrobatique difficile devant le but, sur un service de Thauvin (14e). La rencontre était rythmée mais les imprécisions techniques empêchaient toute conclusion dans le dernier geste, rendant le 0-0 à la pause plutôt logique. 

Après le repos, le ton montait, avec l’efficacité au rendez-vous. Sur un coup-franc repoussé une première fois, Eysseric parvenait à centrer et trouvait plusieurs de ses coéquipiers devant la ligne, ce qui permettait à Genevois de pousser péniblement la balle au fond (1-0, 47e). Un fait de jeu venait toutefois contrarier Nice, puisque Gomis prenait deux avertissements en cinq minutes, le dernier assez sévère, et les Aiglons se voyaient obligés de passer la grosse demi-heure restante en infériorité numérique (53e). Pas de problème pour Bauthéac, qui comptait pour deux et était déchainé devant. L’ailier trouvait Pléa dans un trou de souris, et l’ancien lyonnais centrait pour Hult qui marquait de près le but du K-O (2-0, 73e). L’OM relançait toutefois immédiatement le match par le biais de Thauvin, qui enchainait contrôle et reprise victorieuse en angle fermé sur une belle ouverture d’Imbula (2-1, 77e). La fin de match était musclée, mais Nice tenait bon cette victoire jusqu’au bout. Le Gym confirme ainsi sa belle remontée en 2015, tandis que l’OM peine toujours à retrouver son dynamisme, sa créativité, sa puissance physique et son efficacité défensive, la version remodelée présenté ce vendredi ayant tout de même connu quelques difficultés.