TV ‍: La Ligue 1 refuse de supplier Canal + et BeIN

TV : La Ligue 1 refuse de supplier Canal + et BeIN

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A deux mois du coup d’envoi de la prochaine saison, les droits TV de la Ligue 1 n’ont toujours pas été officiellement attribués.

Après avoir diffusé l’intégralité de la fin de saison pour compenser la défaillance de Mediapro, le groupe Canal + n’aspire plus à proposer sur ses antennes 100 % des matchs de Ligue 1. En effet, le groupe de Vincent Bolloré souhaite se contenter des deux à trois meilleures affiches par journée. Il est donc indispensable pour la LFP de trouver un second diffuseur, prêt à diffuser les autres matchs. BeInSports apparaît comme le candidat parfait, mais la chaîne qatari hésite. Tout l’enjeu des prochains jours sera surtout d’acter le passage de la Ligue 1 à 18 clubs à compter de la saison 2022-2023 afin de gagner en attractivité auprès des diffuseurs et notamment de Canal +. Satisfaire les diffuseurs sans pour autant se mettre à genoux devant eux, tel est l’objectif du président de Montpellier, Laurent Nicollin.

« Si des gens veulent nous téléviser, tant mieux. S’ils ne veulent pas, on ne va pas les supplier. Après on verra le montant et comment se débrouiller avec. Si on me donne dix, je me débrouille avec dix. Si on me donne trois, je fais avec trois. Moi, je pense que l’on a eu une superbe fin de championnat, que la Ligue 1 est un beau sujet à exploiter. Maintenant, ça n’est pas moi qui décide. Je suis comme la majorité des clubs, je suis pour le passage à dix-huit. Maintenant, je ne veux pas que l’on passe au forceps, en donnant l’impression qu’on s’est réveillés un matin en se disant que c’était la meilleure solution. Il y avait aussi d’autres choses sur laquelle il fallait se pencher, comme la formation ou l’application de la Var. C’est dommage que l’on n’ait pas plus pris notre temps pour se pencher là-dessus. Il faut aussi faire attention à ne pas rajouter du stress au stress avant une saison qui s’annonce difficile » a commenté le patron du MHSC dans une interview accordée au Parisien. Un avis derrière lequel se range une majorité des présidents de Ligue 1.