Montpellier ne veut entendre parler que de maintien

Montpellier ne veut entendre parler que de maintien

Photo Icon Sport

Une nouvelle fois, la pelouse de la Mosson n'a pas servi le spectacle, et cela a valu aussi pour la rencontre de samedi soir entre Montpellier et Nancy (1-0). Sur un terrain catastrophique, le champion en titre a réussi à prendre l'avantage à la demi-heure de jeu grâce à Herrera, et ne l'a plus jamais lâché. Mais pour René Girard, qui enchaînait une septième victoire consécutive à domicile, l'important, c'est de penser le maintien. Pourtant, son équipe est neuvième.

« Pour jouer sur un tel terrain, contre une équipe qui joue à onze derrière, c'est compliqué. Néanmoins, on a fait le nécessaire. On a pris trois points, on n'a pas pris de buts. On s'est adapté aux conditions de jeu après la pause même si on aurait pu garder un peu plus le ballon. Mais c'était un match particulier, où l'on est toujours à la merci de prendre un contre. Geoffrey (Jourdren, NDLR) nous fait un ou deux arrêts déterminants. C'est bien de gagner comme ça de temps en temps. On ne va pas toujours vous donner du caviar. On a essayé de jouer dans leur dos, notamment face à ces grands gaillards. Vitorino Hilton a trouvé la solution au bon moment, en jouant dans la profondeur. Younès Belhanda s'est mis dans le moule. Il faut jouer avec les garçons qui sont là. Ils sont en forme, ils s'accrochent et donnent ce qu'ils ont à donner. Je ne vais pas demander l'impossible aujourd'hui, car les absents sont blessés. Encore trois points et on est sauvés. Il reste treize matches, on va bien le faire », a lâché René Girard dans une conférence de presse  haute en couleur, comme le coach montpelliérain en a l'habitude.