Girard hurle contre le calendrier, et casse le PSG au passage

Girard hurle contre le calendrier, et casse le PSG au passage

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Trois jours après avoir cavalé derrière le score une bonne partie du match face à Arsenal, sans parvenir à refaire son retard, Montpellier a de nouveau couru derrière les Verts ce vendredi. Au final, le match nul permet aux Héraultais de limiter la casse au classement, même si cela n’a clairement pas été suffisant pour René Girard. L’entraineur des champions de France a estimé que son équipe n’aurait pas du jouer ce vendredi soir, effectuant forcément la comparaison avec le PSG qui jouera samedi contre Bastia, et qui selon Girard a joué un adversaire bien plus « tranquille » qu’Arsenal. 


« Je préfère prendre un point que rien du tout. Je persiste à dire que ce n'est pas bien de faire rejouer une équipe vingt-quatre heures avant les autres. Après un match difficile, ce n'est jamais facile de se remettre dans le bain. On pouvait penser que cela serait difficile de revenir au score au regard du pétrole que l'on avait. Les garçons ont encore fait preuve de beaucoup de courage pour arriver à revenir. Je ne suis pas parano. Je constate simplement qu'il y a un problème d'équité. On a joué Arsenal, une des meilleures équipes en Europe, on n'a pas joué les Pink Floyd de Kiev. Et on a moins de temps de récupération. Cela plaît ou ça plaît pas, c'est comme ça. Je savais que le match face à Saint-Etienne serait compliqué. On s'est battus avec nos armes. Je suis fier de mes garçons. On est allés accrocher ce nul. On va attendre des jours meilleurs », a expliqué le technicien héraultais, qui verra dimanche Lyon, Marseille et Bordeaux jouer également 72 heures après leur match de Coupe d’Europe.