PSG-Monaco, une petite Coupe pour oublier

PSG-Monaco, une petite Coupe pour oublier

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La finale de la Coupe de France opposera samedi soir deux équipes qui n'ont pas vécu une saison éblouissante en L1. Entre un PSG capable du meilleur comme du pire et Monaco, guère mieux lôti, c'est l'occasion de bien finir la saison.

La finale de la Coupe de France opposera cette saison deux formations qui n’ont pas eu réellement l’occasion de se mettre en valeur en championnat. Si les Monégasques ont tenu à peu près la cadence, le Paris Saint-Germain a lui carrément raté son exercice. Avec un " bonus " pour le PSG une situation catastrophique en dehors du terrain. En ce 1er mai, c’est d’ailleurs du côté des tribunes du Stade de France que l’on regardera, les autorités ayant été obligées de séparer les supporters de Paris dans deux virages, afin d’éviter un clash. Une triste première dans l’histoire de cette bonne vieille Coupe de France.


Sur le terrain, les deux formations ont donc pas mal de chose à se faire pardonner, notamment les Parisiens comme l’admet sans peine Jérémy Clément. « Cette saison 2009-2010 n'a pas été facile, c'est une certitude. Il ne faut pas se tromper d'objectif. La Coupe, c'est d'abord pour nous les joueurs, ensuite pour le staff, les salariés du club et les véritables supporters du Paris Saint-Germain. Il ne faut pas croire que cette finale doit atténuer le reste de la saison. Ce match face à Monaco, c'est l'occasion de remporter un titre supplémentaire, pas de masquer les errances de la saison », tient toutefois à préciser le joueur du PSG, conscient des enjeux de cette rencontre.


Du côté de la Principauté, Guy Lacombe, qui sera pour la cinquième fois en finale de la Coupe de France, avec un très mauvais souvenir l'année dernière lors de la défaite de Rennes contre Guingamp, veut absolument concrétiser un parcours assez fort. Les Monégasques ont en effet éliminé notamment Bordeaux et Lyon.


« Au vu de notre beau parcours, on mériterait de gagner. Mais cela n'a rien à voir. Il faut tirer profit de ce qu'on a fait, mais savoir que le plus dur arrive. On est outsider. Paris qui joue chez lui, avec 70.000 sympathisants, est favori. Son effectif a été formé pour jouer la Ligue des champions. Mais nous ne devons pas nous poser de questions, prévient l’entraîneur de l’AS Monaco, qui remet la pression sur son adversaire. Au début de la saison, Paris avait annoncé lutter pour les cinq premières places. Ils ont tout reporté sur la Coupe. Le contexte est difficile, pour nous, adversaires. Je veux faire valoir le fait que Monaco a réalisé un beau parcours et est un club prestigieux, qui mérite autant que Paris de gagner. Cela doit se passer proprement sur le terrain. »


Pour l’instant, les deux formations se sont affrontées quatre fois en Coupe de France et le bilan est équitable, puisque Paris et Monaco se sont imposés deux fois. À qui la belle ?