Le patron de Monaco prêt à claquer la porte ‍?

Le patron de Monaco prêt à claquer la porte ?

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Le gouvernement ne reculera pas sur la taxe à 75 % imputable aux clubs de football, qui devront donc payer les impôts sur le revenu de leurs joueurs, et même la menace de grève n’y a absolument rien changé. Dans le même temps, la LFP ne lâchera rien sur sa volonté de faire disparaître les avantages fiscaux de l’AS Monaco, qui dérange beaucoup de monde depuis que son nouveau patron russe a investi lourdement dans le recrutement. Si la taxe à 75 % est spécialement destinée au PSG (le club de la capitale versera 50 % des sommes perçues par l’état), le Sénat envisage d’obliger les clubs dépendant d’une fédération française à être soumis au système d’imposition français, ce qui mettrait Monaco au même niveau que les autres clubs. Une solution qui ne plait pas du tout aux dirigeants monégasques, qui ont demandé à être reçus à la LFP ce jeudi au conseil d’administration. Vadim Vasilyev, vice-président du club, a expliqué qu’il n’installerait jamais son siège social en France, et le dirigeant russe a, selon un témoin de la scène qui s’est confié au Parisien, tout simplement demandé si le but n’était pas que son patron quitte le club avec ses millions. 

« Ils nous ont dit que, si on ne voulait pas d’eux, il fallait leur dire car M. Rybolovlev était prêt à s’en aller », a expliqué l’un des membres du CA de la Ligue. Une menace probablement dite en l’air, mais qui permet aussi de rappeler à quel point la situation financière et sportive de l’AS Monaco ne dépend que du bon vouloir du milliardaire russe.