La LFP répond et accuse dans le dossier Monaco

La LFP répond et accuse dans le dossier Monaco

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L’accord conclu entre Monaco et la LFP pour assurer que le club de la Principauté reste en Ligue 1 sans avoir à déplacer son siège social en France pourrait bien déboucher sur une énorme passe d’armes. Ce jeudi, sept clubs ont dénoncé ce ticket à 50 ME, dont le montant semble en effet bien léger pour balayer pour toujours le gros problème des impôts et des taxes que ne paye pas le club monégasque. Les clubs frondeurs que sont l’OM, Lille, le PSG, Bordeaux, Montpellier, Lorient et Caen se sont toutefois faits fermement rappeler à l’ordre par Frédéric Thiriez, qui estime que tout cela n’est qu’une manœuvre pour essayer de tirer profit de ces fameux 50 ME. 

« Que cinq clubs (OM, Lille, Lorient, Montpellier et Caen, membres du conseil d’administration de la LFP) opposés à cette solution aient été mis en minorité lors du vote, après avoir pu exprimer largement leur point de vue, ne les autorise pas aujourd’hui à jeter le discrédit sur la régularité des procédures suivies. Il s’agit là d’une mise en cause inacceptable de l’intégrité du bureau, du conseil d’administration et de son président. Dire par exemple aujourd’hui qu’il eut fallu appliquer les procédures de vote applicables aux matières économiques alors que l’article 1er de notre règlement intérieur dit exactement le contraire est confondant (…) En vérité, je constate avec tristesse que les motifs de contestation sont, en fait, purement financiers. En réalité, ce qu’ils veulent en semant le désordre et la confusion, c’est faire pression avant la discussion sur la répartition des fonds versés par Monaco afin d’être favorisés au détriment des autres clubs. Cette position mercantile et irresponsable ne pourra empêcher l’application d’un accord dans lequel la Ligue est dorénavant pleinement engagée avec l’appui d’une forte majorité des élus, l’avis favorable du président de la FFF, et qui a été approuvé à la fois par les pouvoirs publics français et la Principauté de Monaco », a souligné le président de la LFP, qui peut toutefois constater que même le soutien du président de la Fédération est versatile, puisque ce dernier a avoué que « l’accord est un peu léger »