L’agent de Martial se paye Aulas

Rémi Garde l’a reconnu sans mal, il ne s’attendait pas une seconde à voir Anthony Martial évoluer sous un autre maillot que celui de l’Olympique Lyonnais dans la saison à venir, et encore moins à voir son attaquer filer en 48 heures chrono vers Monaco. Mais Jean-Michel Aulas s’en est largement expliqué, les comptes du club rhodanien devaient s’approcher au maximum de l’équilibre et cela a obligé cette transaction de dernière minute. Et les justifications, plutôt sur le plan sportif qu’économique, donné par le président lyonnais n’ont pas du tout convaincu l’entourage d’Anthony Martial, qui n’a pas aimé l’allusion au possible échec du joueur de 17 ans à l’AS Monaco (voir article).

« Apparemment à l’Olympique Lyonnais il y a une dizaine de joueurs du potentiel d’Anthony, c’est ce que j’ai cru comprendre. Donc l’OL va pouvoir continuer son chemin, Anthony aussi. La seule déception qu’on puisse un peu avoir, c’est que sur le site du club, à aucun moment n’est mentionné : “Bon courage” ou “Bonne chance Anthony”. On a un communiqué uniquement dédié aux chiffres donc on a bien compris le message. Quand j’entends le président Aulas déclarer que ce n’est pas parce qu’on brille en jeunes qu’on brillera en pro, je suis d’accord avec lui, c’est une évidence. Il y a le travail, beaucoup de paramètres. Mais est-ce qu’on est vraiment sûr, de la même façon, de pouvoir faire des transferts à plus de 20 millions d’euros avec des joueurs qui ont 150 ou 200 matchs de L1 avec forcément de la réussite au bout ? Je laisserai tout le monde répondre », a lancé sur RMC Philippe Lamboley, qui fait partie de ceux qui n’apprécient guère la communication de Jean-Michel Aulas, particulièrement musclée et omniprésente ces dernières semaines.