OM ‍: Payet règle ses comptes avec Nice et l’OL

OM : Payet règle ses comptes avec Nice et l’OL

Dimitri Payet ne cache pas qu'il a été très déçu par le comportement de ses adversaires lors des incidents de la première partie de saison. 

Touché à deux reprises par des jets de projectile pendant cette première partie de saison en Ligue 1, Dimitri Payet a été marqué par cet enchainement inadmissible sur un terrain de football. Et même ailleurs. Le numéro 10 de l’OM a confié avoir été touché physiquement et psychologiquement par les évènements qui se sont déroulés à Nice puis à Lyon. S’il a depuis pris la parole pour prévenir qu’il ne tolérait aucune violence ou débordement, y compris de la part des supporters de Marseille, le Réunionnais n’oublie rien. Notamment les comportements des adversaires dans les moments chauds, où chacun a surtout tenté de tirer son épingle du jeu pour faire basculer le match ou les décisions à son avantage. Sans se soucier une seconde du mal physique ou psychologique. 

Payet en veut à Aulas

« J'ai eu du soutien, malheureusement pas assez à mon goût. Les seules excuses sincères que j'ai reçues sont venues du coach Galtier avec qui j'ai des relations particulières... Aucun joueur de Nice n'est venu me voir, ni le président. À Lyon, pareil. Au contraire, ils incitaient à venir rejouer le match ! Ce manque de solidarité m'a rendu triste. C'est une même cause qui doit nous unir pour que cela soit banni de nos tribunes. On connaît peut-être cette année le championnat le plus attractif depuis mes débuts. On a des joueurs extraordinaires qui sont arrivés et c'est cette saison-là qu'on gâche, au point qu'on se moque de nous en Europe ? », a lancé le meneur de jeu de l’OM, même si le reste de l’Europe n’est pas épargnée. Des scénarios similaires ont été vécus en Espagne lors du récent derby de Séville, ou en Angleterre, où des spectateurs sont venus frapper des joueurs célébrant un but. Une preuve que le retour des supporters dans les stades, après un temps de privation due à la pandémie, n’a pas permis d’éviter les débordements. Bien au contraire.