OM ‍: De Rongier à Koné, De Zerbi a dégoûté Rennes

OM : De Rongier à Koné, De Zerbi a dégoûté Rennes

Satisfait de l’arrivée d’Ismaël Koné cet hiver, le nouvel entraîneur du Stade Rennais Habib Beye aurait sûrement préféré la signature de Valentin Rongier. C’était bien l’intention de ses dirigeants avant sa nomination, jusqu’à l’intervention ferme de son homologue marseillais Roberto De Zerbi.

Valentin Rongier a dû apprécier ce mercato hivernal. De retour après une longue absence en début de saison, le milieu de l’Olympique de Marseille a fait l’objet d’un intérêt flatteur du Stade Rennais. Le quotidien régional Ouest-France confirme la tentative du club breton sur ce dossier rapidement fermé. En conférence de presse, l’entraîneur marseillais Roberto De Zerbi s’était chargé de donner une réponse claire aux Rouge et Noir. « Non, ils devront chercher un autre joueur parce que Rongier ne bougera pas », avait lâché l’Italien dont le conseil a bien été suivi.

L'OM veut prolonger Rongier

Sans possibilité pour sa piste prioritaire, Rennes s’est finalement rabattu sur un autre Olympien, à savoir Ismaël Koné, à qui Roberto De Zerbi tenait beaucoup moins. Le coach de l’Olympique de Marseille a donc de quoi se réjouir, d’autant que son supérieur Medhi Benatia va maintenant tenter de prolonger le contrat de son cadre. « Valentin Rongier sera un sujet, prochainement, annonçait le directeur sportif cette semaine dans L’Equipe. C'est un joueur que j'adore, dans l'équilibre d'équipe, le coach ne fait que répéter combien il est important, on va entamer rapidement des discussions avec lui et ses agents, c'est prévu. Et Roberto De Zerbi y tient aussi absolument. »

Le club phocéen espère conserver son milieu défensif pour éventuellement disputer la Ligue des Champions la saison prochaine. Mais encore faudrait-il parvenir à convaincre l’ancien joueur du FC Nantes seulement sous contrat jusqu’en 2026, et qui ne cache pas ses envies d’ailleurs. « Je n’ai jamais joué à l’étranger. J’aimerais bien, en tant qu’homme, découvrir autre chose », confiait récemment Valentin Rongier à La Provence, au risque d’inquiéter ses dirigeants.