Manuel Amoros incendie l’OM, le retour de bâton est terrible

Manuel Amoros incendie l’OM, le retour de bâton est terrible

L’Olympique de Marseille n’a pas accompli sa mission de renverser le Feyenoord Rotterdam ce jeudi soir, et échoue donc aux portes de la finale de la nouvelle Conférence League.

Une grosse déception pour l’OM, qui se voyait bien rajouter un nouveau trophée à sa collection avec une finale de prestige face à l’AS Roma. Il n’en sera rien et la facilité avec laquelle le club néerlandais a finalement tenu face aux timides assauts marseillais a laissé perplexe Manuel Amoros. L’ancien international, qui était présent au Vélodrome, n’a pas aimé le manque d’envie des joueurs de l’OM, et a même grandement remis en cause toute la saison et le travail de Jorge Sampaoli. 

L’ancien défenseur de l’OM s’est donc lancé sur le manque d’envie des jeunes joueurs français, même si Marseille n’en a pas tant que ça dans son effectif, avant de tailler le technicien argentin. « C’est l’apprentissage qu’il faut faire dès le centre de formation, le pôle espoir, il faut avoir cette mentalité d’y aller, de se créer, de devenir quelque chose. Désormais, ce sont les joueurs qui commandent dans les centres de formation. Ils demandent beaucoup d’argent et ils ne veulent plus travailler. Là, dans le dernier quart d’heure, il n’y a plus rien du côté de l’OM. Physiquement, ils n’en peuvent plus. Je ne sais pas ce que leur fait faire Sampaoli à l’entrainement. Rien de plus que les autres équipes. Pour tenir une saison, il faut travailler. Tout le temps. Les coups de pied arrêtés, le placement, la tactique, la vitesse. Est-ce qu’ils le font ? On ne sait pas trop. Quand on voit la débauche d’énergie sur ce match, on se demande s’il y a du travail derrière », a lancé Manuel Amoros sur l’antenne de RMC. 

Il fallait travailler les pénaltys en 1991...

Une prise de parole qui lui a valu quelques réponses salées, les suiveurs de l’OM estimant qu’il était facile de tomber sur l’OM et son entraineur alors que jusqu’à présent, la saison était plutôt considérée comme correcte, malgré en effet des prestations européennes décevantes en C3. « Si tu avais travaillé les penaltys on aurait gagné la LDC en 1991 c’est facile de juger les autres nous aussi on sait le faire… », « C'est le café du commerce ? Je suis pas marseillais mais s'ils avaient été en finale, ils auraient dit tout l’inverse », «  Manuel Amoros heureusement qu'il n'est pas coach… », a eu droit l’ancien international français, qui a été perçu comme très sévère avec l’OM, même si le club provençal a beaucoup déçu ce jeudi soir.