Justice ‍: Il a menacé de mort Eyraud, l'OM veut le faire bosser

Justice : Il a menacé de mort Eyraud, l'OM veut le faire bosser

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L’anonymat des réseaux sociaux, qui permet à beaucoup de se lâcher un peu trop facilement, demeure relatif quand le cadre de la loi n’est pas respecté.

Un internaute très véhément sur Twitter en a fait le constat en janvier dernier, et il sera jugé ce vendredi à Marseille. Un étudiant de 22 ans, caché sous le pseudo « Petit Bambou » avait clairement dépassé les bornes au mois de janvier dernier. Lassé par la politique de Jacques-Henri Eyraud, le jeune homme avait balancé l’adresse réelle du président de l’OM, avant d’annoncer qu’il fallait « mettre trois balles dans la tête » du dirigeant marseillais. Si les insultes sont malheureusement nombreuses sur les réseaux, Jacques-Henri Eyraud a décidé de ne pas laisser passer cela, avec notamment la divulgation de son adresse personnelle. Il a porté plainte et l’internaute a rapidement été placé en garde à vue. Reconnaissant ses torts, il sera jugé devant la 11e chambre du tribunal judiciaire de Marseille ce vendredi, et encourt jusqu’à 5 ans de prison et 45.000 euros d’amende. Son avocat a toutefois tenu à donner sa version.

« C’est une erreur de jeunesse, mais il a pris totalement conscience de son acte. Il suit une thérapie, c’était un trouble du comportement, il est désormais dans une démarche positive. Il soutient que son client n’avait aucune intention de réellement nuire à M. Eyraud », a fait savoir son représentant Frédéric Pourrière, qui a vu que l’OM était prêt à faire un geste devant les excuses du contrevenant. « Si des travaux d’intérêt général (TIG) étaient demandés, nous pourrions pousser la logique jusqu’à proposer qu’il les effectue pour la Fondation OM et la boucle serait bouclée », a fait savoir à Ouest-France l’avocat de l’OM, pour qui tout pourrait ainsi se terminer de façon positive avec un coup de main pour la bonne cause, et une bonne leçon pour la suite. C’était certainement aussi le but du président marseillais, histoire de rappeler qu’on ne peut pas dire et faire n’importe quoi sur Twitter et autres.