Etre en première ligne à l'OM n'emballe pas Labrune

Etre en première ligne à l'OM n'emballe pas Labrune

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Longtemps homme de l’ombre du côté de l’Olympique de Marseille, Vincent Labrune se retrouve désormais au premier plan après le limogeage de Jean-Claude Dassier et son autopromotion au poste de président de l’OM. Pourtant, le bras droit de Margarita Louis-Dreyfus admet qu’être sous le feu des projecteurs n’était pas réellement ce dont il rêvait. Mais il a bien fallu se dévouer.

« Que je sois là, ce n'est pas une bonne nouvelle. J'adore le foot, j'adore l'OM, mais jamais je n'ai voulu me retrouver sur le devant de la scène. Pour que je sois contraint de m'y retrouver, c'est qu'il y avait une urgence. Et elle est avant tout financière. L'actionnaire pensait avoir repris le contrôle du club en 2009, mais il l'a un peu perdu. Or, il faut absolument qu'on ait en temps réel une notion des dépenses et des investissements pour que la viabilité économique de l'entreprise ne soit pas remise en cause. Vu que j'adore le foot et que je n'aime pas perdre, on va faire en sorte de rationaliser les dépenses tout en renforçant l'équipe. L'idée est de stopper l'hémorragie et résoudre l'équation complexe : urgence financière / résultats sportifs. Avec l'actionnaire, on a considéré qu'il fallait que j'y aille », explique, dans la Provence, Vincent Labrune. Il est vrai que désormais il devra assumer les bons résultats, mais également les moins bons. C’est aussi cela être président de l’OM.