Deschamps voit une Ligue 1 en perdition

Deschamps voit une Ligue 1 en perdition

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La place de leader du Stade Brestois, même si elle demeure très fragile, n’est clairement pas un signe positif de la compétitivité de la Ligue 1 selon l’entraineur marseillais, qui n’a pas hésité à mettre les pieds dans le plat.

L’OM n’a pas joué ce week-end face à Rennes, dans ce qui était annoncé comme le duel des leaders. Résultat, c’est le surprenant promu brestois qui occupe le fauteuil de leader de la Ligue 1. Si voir un premier de la classé inattendu en début de saison est toujours rafraichissant, ce n’est pour Didier Deschamps pas véritablement un signe de bonne santé pour le football des clubs français. L’entraineur marseillais estime que le nivellement se fait par le bas actuellement en Ligue 1, et le début de saison ne manque pas d’exemple en ce sens tant les gros bras attendus que sont l’OM, l’OL, le PSG ou Bordeaux ne parviennent pas à enchainer les succès. Le champion du monde 1998 ne souhaite pas se voiler la face, si Brest en est là, c’est aussi parce que les favoris annoncés ne sont pas aussi forts que cela.

« Ils ont pris 21 points. Il faudra voir sur le long terme mais les points qu'ils ont pris, ils les méritent. Mais, depuis quelques années déjà, je constate qu'il y a un nivellement et je ne suis pas persuadé que le nivellement soit bon pour le football français. Il y a un écart qui est moindre entre les premiers non relégables et ceux qui sont en haut mais il vaut mieux que les plus forts soient très forts plutôt que d'avoir ce nivellement. Dans tous les grands championnats, les gros clubs sont plus forts. La particularité du football, c'est que le dernier peut battre le premier sur un match. Après chacun a son analyse, mais il y a un problème de moyens. On connaît la situation du football français, à savoir que les bons joueurs vont à l'étranger et les grands joueurs étrangers, c'est très difficile de les faire venir. Peut-être que ça met plus de piment, mais, sur le plan de la performance et de l'élite, je ne pense pas que ce soit une bonne chose », a lancé un Didier Deschamps qui regarde peut-être jalousement de l’autre côté des Pyrénées, où le Real Madrid et le FC Barcelone écrasent tout sur leur passage, même si le fameux suspense n’est toujours pas de mise vus les scores des rencontres concernant ces deux équipes chaque week-end.