C’était bien la peine de virer Baup à l’OM balance Ménès

C’était bien la peine de virer Baup à l’OM balance Ménès

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Un point en quatre matchs, l’OM commence son sprint final avec un rythme de relégable. Cela tombe bien, les prochains adversaires du club provençal sont Sochaux et Ajaccio… Plus sérieusement, la colère gronde du côté des suiveurs et des supporters du club olympien, et elle est totalement légitime selon Pierre Ménès. Au moment d’analyser cette défaite, le consultant de Canal + avoue ne même pas être surpris du succès de Rennes au Vélodrome, tant le scénario semble se répéter à chaque occasion. Depuis l’arrivée de José Anigo aux commandes de l’équipe, les résultats, la manière et l’état d’esprit ne sont pas là, constate l’ancien journaliste de L’Equipe. 

« Que dire de ce match sinon que le manque d'envie de certains joueurs est patent. De N'koulou à Valbuena en passant par Thauvin, Fanni et même Mandanda, certains ont l'air déprimé, voire résigné. Ce n'est même pas que les joueurs ne tirent pas dans le même sens, c'est qu'ils ne tirent plus du tout. Même s'ils ont eu quelques occasions, Costil a été très bon. On a tellement vu venir cette victoire de Rennes tout au long du match qu'il n'y a même pas de quoi s'étonner. Ça gronde, la gestion de l'équipe par José Anigo est remise en cause par tous. Au vu de ses résultats, on se demande s'il était vraiment utile de virer Elie Baup. La réponse est clairement non. La gestion de Vincent Labrune sur le long terme paraît de plus en plus difficile. Si elle ne sera guère intéressante sur le terrain, la fin de saison du club phocéen risque d'être beaucoup plus mouvementée en coulisses », a souligné Pierre Ménès, qui pense bien évidemment à un énorme coup de balai si jamais l’OM manquait une qualification européenne.