Anigo « ‍en mode combat ‍», ne lâchera pas son poste à l’OM

Dans un long passage à l’antenne sur RMC, José Anigo s’est confié sur les nombreux problèmes de l’OM, et notamment sur son avenir à court terme au poste d’entraineur. Tordant le cou à la rumeur née ce lundi dans L’Equipe, le dirigeant olympien a fait savoir qu’il n’était pas question, malgré son abattement, de laisser sa place à Albert Emon après le match face à Sochaux, comme cela avait été suggéré.  

« Quand tu perds un match, pendant un jour ou deux, tu as la tête au fond du cul. Tu es mal, surtout moi qui suis passionné et amoureux de mon club. Je le vis encore plus mal que les autres. Alors oui, si tu me prends le soir ou le lendemain du match, j’ai envie de m’ouvrir les veines. Mais aujourd’hui, je suis dans un mode combat. Il n’est pas envisageable pour moi de lâcher l’équipe. Je serai là du premier au huitième match. Certains veulent expliquer qu’il y a des tiraillements entre le président et moi. On va vite tordre le coup à ça et l’évacuer : c’est faux et archi faux. Il ne faut pas déplacer le débat. Aujourd’hui, il est sportif. Est-ce que j’ai ma part d’échec sur ce plan ? Oui. Je ne l’occulte pas et je vais aussi balayer devant ma porte. Par contre, j’ai un certain nombre d’années d’expérience et j’ai beaucoup donné pour ce club mais on m’accorde très peu de crédit. Malheureusement, c’est comme ça. C’est ce qui me gêne car on veut toujours regarder quand ça va mal. Mais ce qui s’est bien passé dans les dernières années, jamais on ne va le sortir, le montrer ou l’expliquer », a expliqué un José Anigo qui doit savoir que les seuls moment où l’OM a gagné des titres, sont ceux où Didier Deschamps avait pris les commandes de l’équipe ainsi que du recrutement.