Gourcuff joue au ni oui ni non avec Lorient

Au début du mois de mars, Christian Gourcuff avait reçu une proposition ferme de prolongation de contrat, avec un ultimatum de 15 jours pour y répondre, favorablement ou pas. Et à l’heure de donner son verdict, le technicien breton a décidé de ne pas donner de réponse. Ce mardi dans sa maison de Hennebont, Christian Gourcuff a réuni quelques journalistes pour donner ses explications.

« Suite aux déclarations du président après le match de Saint-Etienne, faisant allusion à la proposition de contrat et aux quinze jours de délai, je n’ai pas voulu m’exprimer tout de suite pour préparer le match de Sochaux. J’ai décidé de ne pas décider. Je confie maintenant mes intérêts à mon avocat qui va prendre contact avec la direction du club. Il n’y a pas de confiance réciproque, c’est relativement clair avec les évènements qui se sont succédés ces derniers mois, avec une sensibilité très différente qui s’est exprimée en fin de mercato. La communication commerciale ne me correspond plus non plus. Il y a une rupture par rapport à ce que je ressens, à ce que j’ai connu du club, et il y a une rupture par rapport à mon statut dans le club, non pas sur le plan contractuel, mais dans les faits, par rapport à la confiance que je peux avoir. Au début, ça se passait très bien avec Féry, mais il y a eu une évolution assez notable qui s’est accentuée ces derniers mois », a expliqué l’entraineur des Merlus, qui a reçu une offre de prolongation de deux ans avec des conditions financières identiques, même si ce sont surtout des clauses sur sa communication qui le font tiquer. « Ma communication serait sinon verrouillée, du moins placée sous contrôle. Et cela me semble irrecevable. C'est un manque de tact à mon sens, cela fait 11 ans que je prépare l'avenir. Ce sera un crève-cœur si je dois partir. Je ne suis pas fermé », a souligné Gourcuff, histoire de bien faire comprendre qu’il ne renonçait pas à prolonger, mais pas en ces termes.