Lille crucifie l’OM à la dernière seconde

Lille crucifie l’OM à la dernière seconde

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Dans un match plutôt fermé, Lille a fait la différence à la dernière minute grâce à un coup de tête de Roux (1-0). L’OM, qui a buté sur un Enyeama encore une fois énorme, se retrouve à neuf longueurs de son adversaire du soir.

Le nom de Florian Thauvin était sur toutes les lèvres avant la rencontre, mais une fois le coup d’envoi donné, mis à part une bordée de sifflets à chaque fois que l’ailier marseillais touchait le ballon, le duel pour le podium battait son plein. L’engagement était total, mais le jeu très haché par les fautes. Et il n’y avait finalement qu’une seule occasion dans ces 45 premières minutes. Bien servi dans le cœur de la surface, Gignac effaçait Kjaer d’un contrôle parfait et s’ouvrait le chemin du but, mais la sortie rapide d’Enyeama repoussait la tentative de l’attaquant marseillais (24e). Pour le reste, la rencontre était équilibré et le 0-0 à la pause, parfaitement logique. 

La seconde période était toutefois plus ouverte, avec un nouveau festival d’Enyeama pour littéralement dégouter les attaquants olympiens. Le Nigérian repoussait du ventre une reprise à bout portant de Gignac (54e) avant de sortir une double parade magique devant Thauvin puis sur la reprise de Gignac en angle fermée (63e). Cela sentait le K-O, et cela aurait pu être favorable à Lille, puisque Mandanda touchait Roux dans la surface, sans que l’arbitre ne donne le pénalty (68e). Passé ce petit moment de folie, la fin de match était plus terne, Valbuena puis Payet sortant sur blessure. L’OM ne portait plus vraiment le danger, et alors qu’on se dirigeait vers un match nul logique, le LOSC passait devant au dernier moment. Quasiment hors-jeu tout le match, Roux était cette fois-ci bien placé pour surgir en premier sur un centre et tromper Mandanda d’une tête piquée (1-0, 92e). Le LOSC n’avait pas à s’accrocher longtemps à ce succès qui fait toujours de lui le poursuivant du PSG en tête du classement, tandis que l’OM voit sa petite série de victoire s’arrêter brutalement.