Martel annonce un nouvel investisseur pour sauver le RC Lens

Martel annonce un nouvel investisseur pour sauver le RC Lens

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Toujours aussi confiant devant les médias, Gervais Martel a assuré qu’il n’y aurait pas de dépôt de bilan en fin de saison en ce qui concerne le RC Lens, qui va devoir préparer une descente en Ligue 2. Le prochain passage devant la DNCG passera comme sur des roulettes a assuré le président du club artésien, qui évoque l’arrivée d’un nouveau partenaire qui se substituera au fameux Hafiz Mammadov, porté disparu en ce qui concerne le financement du club depuis plusieurs mois désormais. Dans France Football à paraître ce mardi, Gervais Martel a donné quelques précisions, sans en dire plus pour le moment. 

« Les choses sont claires. Je vais passer devant la DNCG vers le 26 mai. On va me dire : « Monsieur, quel est votre budget prévisionnel pour la Ligue 2 et comment vous le garantissez ? » Je ne pourrai pas leur raconter des bla-bla-bla. Je dois prouver que j’ai l’argent nécessaire pour attaquer une saison en Ligue 2. Il n’y a aucun souci là-dessus. Dès le 15 mai, j’enverrai à la DNCG le budget définitif de la saison en cours. Dire qu’il va manquer de l’argent, c’est des conneries tout ça. Naturellement qu’on va aller jusqu’à la fin de l’exercice, c’est-à-dire au 30 juin. Mais, moi, je ne m’arrête pas là. On peut même arriver à l’équilibre. Je vous rappelle qu’on arrête les comptes au 30 juin. Je n’ai aucun retard, les salaires d’avril ont été payés, mes encours fournisseurs sont à soixante jours… Pour être en cessation de paiement, comme l’annoncent certains, il faut avoir un certain nombre d’impayés, ce qui n’est pas notre cas. Les besoins de trésories sont de 15 ME. C’est ce que je vais présenter à la DNCG. Et je vais les amener via ma holding, GIM2. C’est le monde à l’envers, mais je vais me substituer à Mammadov, qui ne peut pas faire face à ses responsabilités (voir par ailleurs). Soit il accepte d’être dilué par rapport à un nouvel entrant dans le capital du club, soit il accepte de céder ses parts parce qu’il ne peut pas tenir ses engagements. On en est là aujourd’hui. Mon réseau et ma holding vont me permettre d’injecter cet argent-là. J’en fournirai la preuve le jour où j’irai devant la DNCG. C’est un partenaire issu d’un pays européen beaucoup plus proche de la France », a expliqué le président lensois, visiblement certain que la descente du RC Lens, qui n’a pas pu recruter cette saison en raison de problèmes financiers, ne sera une descente en enfer.