Lens ‍: Deux minutes qui changent la vie

Au plus mal à un quart d’heure de la fin avec l’ouverture du score stéphanoise sur un but heureux, les Lensois pensaient devoir une nouvelle fois sortir sous les sifflets de Bollaert. Mais un pénalty de Roudet et un but contre son camp de Perrin au cours de deux minutes de folie ont permis aux Lensois d’inverser la tendance et de croire encore au maintien. Le match de samedi prochain face à Caen aura déjà des allures de petite finale dans cet objectif, mais pour l’heure, Laszlo Bölöni savourait cette première victoire sur le banc lensois et toute la symbolique qu’elle pouvait comporter.

« Mon sentiment est plus que du soulagement. Ce n'est pas une victoire volée. C'est vrai, qu'on prend un but. Mais en tenant compte de la semaine que nous avons passée, je crois qu'ils ont mérité cette récompense. Si vous dites qu'en début de match nous avons joué avec le frein à main, on n'a pas vu le même match. J'ai l'impression qu'on a fait un bon début de match. Mais on n'a pas été saignants dans les vingt derniers mètres. On n'a pas fini les actions. Et c'est dommage. Cette victoire m'apporte la confirmation que le chemin sur lequel j'ai engagé Lens n'est pas un chemin erroné si je ne peux dire que c'est le bon chemin. Ma satisfaction, c'est la récompense des efforts qui ont été faits. Mais je sais ce qui nous a manqué pour être plus forts, plus rapides. Je sais que le chemin est long. Mais après une victoire tu peux mieux travailler. On verra la semaine prochaine (contre Caen). Je ne crois pas que ce sera un match décisif. Il y aura beaucoup de matches après. Peut-être que cette victoire va nous aider samedi », a tout de même reconnu le technicien roumain, qui a en tout cas connu des débuts idéaux à Bollaert, qui ne devrait donc pas faire sa grève des encouragements prévue initialement pour ce match face à Caen avant qu’il ne soit reporté.