Le Mans est « ‍triste ‍»

Le Mans est « triste »

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En Ligue 1 depuis 2005, Le Mans retrouve le purgatoire cinq ans plus tard. Difficile à digérer pour les joueurs sarthois, qui n’avaient pas vraiment envisagé cela en début de saison.

Mais la réalité du terrain a rattrapé un club qui a perdu plusieurs éléments chaque saison sans forcément les remplacer.

« C'est une grosse déception, un sentiment de tristesse. Ca y est, on y est, on est en L2. Cela nous pendait au nez depuis un moment. Mais la vérité éclate. Je vous avoue qu'au coup de sifflet cela a remué à l'intérieur. A ce moment, je n'ai pensé à rien, juste qu'on était en L2 et que nous avions raté notre objectif, que nous n'avions pas été à la hauteur. C'est un très gros échec. C'est mon métier, je n'ai pas rempli ma tâche. C'est normal de ressentir les choses. Celui qui aujourd'hui s'en fout complètement, il doit sortir du vestiaire. Je suis ému, déçu, c'est normal, j'ai été capitaine de cette équipe. Je me sens responsable de cet échec », a expliqué Grégory Cerdan, qui était de la remontée du club parmi l’élite en 2005, et a dénoncé l’échec collectif que représente cette descente.

« Il ne faut pas aller chercher des responsabilités à droite, à gauche. Nous, sur le terrain, nous n'avons pas toujours été à la hauteur, même beaucoup de fois. 21 défaites dans la saison, cela fait trop. Le président a aussi commis des erreurs de son côté en terme de recrutement, de gestion des hommes. Nous sommes un peu tous responsables à notre niveau. Nous sommes déçus parce que des gens nous ont soutenus jusqu'au bout, des supporters ont traversé la France d'ouest en est », a rappelé le défenseur sarthois, qui, comme ses coéquipiers, n’a dans un premier temps pas voulu penser à son avenir avec cette triste nouvelle.