Akliouche, Gyökeres, Benrahma, Brest était chaud

Akliouche, Gyökeres, Benrahma, Brest était chaud

Brest défie le PSG ce mardi soir en Ligue des Champions. L'équipe bretonne n'est pas vraiment celle des stars, et son directeur sportif Grégory Lorenzi revient sur la construction de l'équipe surprise de notre championnat. 

Bien calé en championnat, encore qualifié en Ligue des Champions et en Coupe de France, le Stade Brestois vit une saison de rêve. Les louanges pleuvent logiquement sur le recruteur en chef, l’ancien joueur du club Grégory Lorenzi, qui trouve toujours la façon d’améliorer l’effectif avec des moyens financiers limités. Dans un long entretien à L’Equipe, le directeur sportif du club breton est revenu sur la genèse de son arrivée dans le Finistère, et la construction de son équipe avec les différents entraineurs. S’il est connu pour réaliser de jolis coups, Lorenzi avoue avoir quelques regrets dans sa jeune carrière de recruteur. Quelques beaux coups lui ont échappé de peu.

Brest a préféré Belaïli à Akliouche

« Quand on perd Romain Faivre (Lyon), en janvier 2022, j'ai un jeune capable de lui succéder, Maghnes Akliouche (Monaco). Michel (Der Zakarian) me dit qu'il veut un joueur d'expérience et on a pris Belaïli. Quand tu ne respectes pas ton ADN, ça ne fonctionne pas. Des regrets ? Akliouche, donc. Mais aussi Saïd Benrahma, quand il était à Châteauroux (2017-2018). Il nous met un doublé en L2, lors de la dernière journée (2-2). Pour 7 000 euros, l'été précédent, il était chez nous, mais Furlan n'en avait pas voulu. Il y a aussi Viktor Gyökeres. Son agent m'a dit que j'étais le seul directeur sportif français à l'avoir appelé, quand il était à Coventry. J'étais prêt à mettre 4 à 5 millions, mais c'était 8. Je suis aussi déçu d'avoir raté Mousa Al-Tamari », a confié Grégory Lorenzi, qui sera bien évidemment aux premières loges ce mardi soir pour voir le Stade Brestois défier le PSG en Ligue des Champions, à Guingamp.