Un beau dimanche de fiançailles pour Carrasso et Bordeaux

Un beau dimanche de fiançailles pour Carrasso et Bordeaux

Photo Icon Sport

Dimanche parfait pour Cédric Carrasso, qui a officialisé sa prolongation de contrat en se montrant décisif. Le gardien bordelais a repoussé un pénalty crucial et permis à son équipe de s’imposer 2-1 devant Valenciennes. Les Girondins sont 4e !

Il ne fallait pas arriver en retard à Chaban-Delmas, pour ce traditionnel match du dimanche après-midi de Bordeaux face à Valenciennes. Non pas en raison d’un départ rapide d’une des deux équipes, mais bien en raison de l’annonce, sur les écrans géants du stade, de la prolongation de contrat de Cédric Carrasso jusqu’en 2017. C’était la seule bonne nouvelle de la première période pour les supporters bordelais, qui voyaient leurs joueurs légèrement dominer, sans faire la différence. 

Après le repos, VA réattaquait de manière bien plus tranchante, et cela payait. Après une erreur de relance dont Bahebeck ne profitait pas, Sané était à nouveau difficulté, cette fois-ci dans le jeu aérien. Doumbia s’élevait plus haut que lui sur un corner pour placer une tête parfaite à ras du poteau (0-1, 55e). La réaction bordelaise était immédiate, puisque N’Guemo obtenait un pénalty généreux pour un tacle maladroit d’Angoua, alors que le ballon était bien loin de tout le monde. Jussie, d’un plat du pied précis égalisait (1-1, 58e). Le match devenait presque fou puisque Bahebeck obtenait un pénalty après une faute d’Henrique, mais Carrasso partait du bon côté et repoussait le tir d’Enza Yamissi (66e). Bordeaux était gonflé à bloc et passait même devant sur un tir en force et sans angle de Maurice-Belay, qui surprenait Penneteau à son premier poteau (2-1, 73e). Dans le dernier quart d’heure, Carrasso permettait encore à son équipe de tenir ce succès précieux, puisqu’il envoie les Girondins à la quatrième place du championnat. Pour Valenciennes en revanche, c’est encore une fois la soupe à la grimace, et on doit certainement se demander quand le facteur chance va commencer à tourner, car les Nordistes ne sont jamais bien loin, mais reviennent toujours bredouilles.