Pierre Ménès se fait remettre en place à Bordeaux

Chaque semaine, Pierre Ménès, et il n’est pas le seul, critique l’état de quelques-unes des pelouses du Championnat de France, dont certaines sont il est vrai dans une situation désastreuse. On pense à la pelouse de Guingamp, ou celle de Saint-Etienne, mais Bordeaux figure aussi dans le lot. Soumis aux critiques du consultant de Canal +, le responsable des sports de la capitale girondine a répondu dans les colonnes du Sud-Ouest, pointant du doigt ce qui provoquait ce sérieux problème. « Il y a une problématique de mise en œuvre des moyens. Les pelouses anglaises sont toutes chauffées et bénéficient toutes de la luminothérapie. Ce sont des lampes sur rails que l'on rentre sur la pelouse et qui au prix d'une consommation énergétique colossale font croire à la pelouse que c'est toute l'année le printemps (…) C’est aussi lié au modèle économique du football anglais où les clubs sont propriétaires de leur stade. Eux-mêmes investissent des moyens que nous avec une gestion de type public financée par le contribuable bordelais, on n'est pas prêt à consentir. On n'est pas que des ânes, contrairement à ce que dit Pierre Ménès sur Canal+. Il y a des outils que l'on n'utilise pas », constate, dans le quotidien régional, Frédéric Gil, qui sait qu’il va devoir rapidement trancher dans le vif. En effet, alors que la pelouse bordelaise est déjà en piteux état, Chaban-Delmas doit accueillir un match de rugby du Top14 le 1er mars prochain. Et du côté de Jean-Louis Triaud, on demande déjà que cette rencontre ait lieu ailleurs.