Le mercato de Bordeaux, c'est plus Dacia que Porsche

Le mercato de Bordeaux, c'est plus Dacia que Porsche

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Longtemps dans la cour des grands, Bordeaux doit désormais faire un mercato d’une prudence absolue, son actionnaire principal n’ayant pas l’intention de mettre la main à la poche en permanence. Alors, du côté de Francis Gillot, on a compris le message et on se montre philosophe, même si le technicien girondin fait quand même remarquer qu’il n’est pas plus bête qu’un autre, mais doit faire avec ce qu’on lui donne.

« On n’est pas assez con pour ne pas faire une bonne équipe. Que ce soit le président ou l’entraîneur, on sait ce qui se passe. Après on fait avec nos moyens. Quand vous ne pouvez pas acheter une Porsche, vous achetez une autre voiture. Lorsque je vois Payet partir à Marseille pour 10ME, aujourd’hui on ne peut pas. Peut-être que ça va revenir, mais aujourd’hui on ne peut pas. Moi je m’adapte à l’effectif. Je ne suis pas manager, mais entraîneur. On ne peut pas me donner 10ME pour recruter. On m’a dit : " Tu fais avec ça et du mieux possible ". C’est ce que je fais avec mon équipe et mon staff », explique l’entraîneur de Bordeaux, conscient de ne pas tirer dans la même catégorie que les anciens rivaux des Girondins.