L’Etat refuse de sauver Bordeaux de la faillite

L’Etat refuse de sauver Bordeaux de la faillite

Icon Sport

En plein cauchemar, les Girondins de Bordeaux, relégués en National, ne pourront pas compter sur l’aide de l’Etat pour se sauver.

Mardi, la DNCG a officiellement relégué Bordeaux en National 1. Une rétrogradation administrative qui s’explique en raison de la situation financière du club, dont le projet et les garanties financières apportées par Gérard Lopez n’ont pas convaincu le gendarme financier du football français. Le club au scapulaire a tenté un recours devant le CNOSF afin de sauver sa peau, mais la situation est très mal engagée et les Girondins ont désormais de grandes chances d’évoluer au niveau amateur la saison prochaine. Dans son cauchemar, Bordeaux ne pourra pas compter sur le soutien de l’Etat et du ministère des Sports. Interpellée par Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole, la ministre Amélie Oudéa-Castéra s’est exprimée à ce sujet dans Sud-Ouest.

L'Etat n'interviendra pas auprès des Girondins 

« Je tiens à rappeler que l’État n’est pas légitime à intervenir dans le traitement de ce dossier, qui répond à un cadre juridique précis. Je serais néanmoins vigilante au respect des procédures, confiante dans la faculté des instances sportives et en particulier ici de la Conférence des conciliateurs du CSNOSF de permettre une conciliation, dès sa saisine, dans les plus brefs délais. Cette procédure de conciliation est un préalable à tout éventuel recours contentieux devant les juridictions administratives » a lancé la ministre des Sports avant d’exprimer « ses pensées solidaires à l’ensemble des équipes, salariés, supporters, soutiens et amis du club ». Amélie Oudéa-Castéra a enfin affirmé qu’elle portait un « regard attentif sur le contexte, qui représente un enjeu majeur sur le plan sportif, économique, social et historique pour le territoire et le football national ». Autrement dit, l’Etat est de tout cœur avec les Girondins de Bordeaux mais n’interviendra pas dans cette affaire qui ne relève pas de sa compétence.