Etre attaquant, c’est dur, le constat de Diabaté

Etre attaquant, c’est dur, le constat de Diabaté

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Un physique atypique, un rendement très irrégulier, mais des déclarations toujours inattendues. Tel est Cheick Diabaté à Bordeaux. Le grand avant-centre, qui manie parfois le style Alain Delon, est revenu sur son rôle d’attaquant chez les Girondins. Avant le match face à Rennes, l’international malien a rappelé, pour ceux qui voudraient s’arrêter à ses six buts marqués en 12 matchs de L1 cette saison, que son quotidien dans le championnat de France était surtout d’être là physiquement pour répondre aux duels. Et pour l’ancien joueur de Nancy et Ajaccio, ce n’est pas évident d’être seul devant et d’avoir à chaque fois le ballon dans des situations impossibles ou presque. 

« Tous mes matches sont physiques. Je passe la majeure partie de mes matches à jouer des duels. J’aime aller au duel. Mais c’est surtout du à mon poste. J’ai sans cesse un ou deux défenseurs sur le dos. Lorsque vous jouez au milieu de terrain vous pouvez avoir le temps de contrôler, vous retourner, choisir une passe longue ou courte… Nous, les attaquants, nous n’avons pas tout ce temps. Nous devons soit contrôler et frapper, soit nous battre pour conserver le ballon et permettre à notre équipe de progresser. Mon poste me demande de jouer beaucoup de duels », a expliqué sur le site officiel un Cheick Diabaté conscient que, malgré ses six buts marqués, on lui reproche encore bien souvent son manque d’efficacité, notamment dans d’autres duels, ceux avec le gardien de but adverse.