Bordeaux, un échec à l’image du sport français pour Triaud

Bordeaux, un échec à l’image du sport français pour Triaud

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Avec Francis Gillot comme entraineur et Jean-Louis Triaud comme président, il fallait s’attendre à un bilan assez cinglant de la campagne européenne des Girondins. Après la défaite de ce jeudi face à Francfort, Bordeaux est éliminé d’une poule pourtant loin d’être insurmontable, puisque le Maccabi Tel-Aviv et l’APOEL Nicosie la composaient. Néanmoins, c’était trop fort pour la formation aquitaine, souvent dépassée dans l’envie comme l’a souligné le président bordelais. Pour Triaud, cette défaite face aux Allemands, venus pour tout donner et avec leurs nombreux supporters, est un bon symbole des équipes françaises, et même de l’image donnée souvent par le sport tricolore. 

« J'en ai marre d'assister à des matches comme ça. C'est à l'image de leur public et du nôtre... Eux, ils mettent le paquet et nous on joue en marchant, le train-train, incapables d'imposer un défi physique, incapables de mettre du rythme, incapables de mettre du dynamisme dans le jeu. On a été mangés, on a eu quelques actions plan-plan et eux, quand ils récupèrent le ballon, ils se retrouvent à quatre dans notre surface de réparation. La fin était prévisible. C'est le même constat que celui que je fais assez souvent en Championnat. Une équipe mal classée du Championnat allemand a un autre comportement qu'une équipe moyennement classée en France... Je ne sais pas, c'est à l'image bien souvent du sport français, on ne sait pas se sublimer, se dépasser. On l'a fait une fois à Nice (1-2), il faut croire que c'était un miracle ! Si on continue comme ça, je crois qu'on va s'ennuyer ferme jusqu'à la fin de la saison », a balancé un Jean-Louis Triaud visiblement excédé par le comportement de son équipe plus que par le résultat en lui-même. Mais en attendant, le football français lui, n’aura que deux représentants au printemps prochain.