A Bordeaux, maintenant on parle maintien

A Bordeaux, maintenant on parle maintien

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Il y a deux ans, Bordeaux filait vers le titre de champion de France. Il y a un an, les Girondins s’écroulaient peu à peu mais pouvaient encore croire à la couronne à dix journées de la fin de saison. Et en ce début avril 2011, après un triste nul à Nancy, Marc Planus, emblématique joueur bordelais, en est désormais à évoquer la lutte pour le maintien. Avec 39 points et une septième place plutôt flatteuse, cela semble plutôt original, mais cela témoigne de l’ambiance morose qui s’est installée au sein de la formation de Jean Tigana.

« Un point pris à l'extérieur, c'est une bonne chose dans notre situation, car on n'a toujours pas assuré notre maintien, comme Nancy (...) Quand on n'est pas sûr de son maintien à une dizaine de journées de la fin, automatiquement, avec la pression et l'appréhension, on ne tente pas beaucoup de choses. Ça a été comme à Valenciennes, assez pauvre en occasions et avec du déchet technique. Il y avait peu d'attaquants dans les zones offensives parce qu'on préférait protéger nos buts. C'est compréhensible économiquement pour Nancy, un peu moins pour nous. Nous, c'est une situation dans laquelle on s'est mis tout seuls et on a envie de vite assurer le maintien. Dès le week-end prochain, on peut faire un grand pas. Il faudra prendre les trois points », annonce Marc Planus dans les colonnes de Sud-Ouest. Il est vrai que samedi prochain, Bordeaux recevra Arles-Avignon et que tout autre résultat qu’une victoire serait un véritable désastre.